Nostalgie, quand tu nous tiens !

Je viens de retomber (je ne suis pas fait mal) sur mon bracelet d’identification de l’hôpital Léon Bérard de Hyères. D’où la photo de l’article. C’est dingue comme j’ai tendance à ne plus me souvenir que des côtés sympas de ce que j’ai vécu là-bas.

Le personnel me manque, Isa me manque, les instants partagés me manquent. J’étais moins seul. Non, je me sentais moins seul. Rien à voir avec ma situation aujourd’hui, je suis très bien accompagné et soutenu. Mais je me sentais moins seul au niveau de ma condition physique. On pouvait se parler sans avoir le sentiment de se plaindre et de gêner. Aujourd’hui, j’ai peur de saouler si je dis que j’ai mal.

Parenthèse nostalgie fermée.

Voilà maintenant 30 jours que je me suis fait opérer et je commence à en avoir assez d’être immobilisé.

Je suis tellement assis sur mon coccyx que j’ai l’impression qu’il cherche à me transpercer la peau pour pouvoir prendre l’air. Je peux vous certifier qu’il n’est pas loin de réussir. Ça me pique quand je rentre dans mon bain. 😂

Maintenant que tout le monde s’imagine mes fesses, je me sens beaucoup mieux.

Mon pied a bien cicatrisé et dans moins de 15 jours, je reposerai mon pied au sol, dans une chaussure (Skechers) bien évidemment. (Cette phrase là a été écrite le 02 décembre, ça aura son importance par la suite)

En parlant de Skechers…

C’est un beau roman, c’est une belle histoire comme l’aurait excellemment chanté notre cher Michel Fugain.

Début novembre, j’ai écrit une lettre à l’attention de la société Skechers via leur site web. Pour ceux qui veulent la lire, c’est ici : Merci à la marque Skechers.

Il était normal, vu de ma fenêtre, de leur dire merci.

J’ai été contacté dans la foulée par leur directeur général France qui était ravi de mon courrier. Il l’a fait découvrir à tous les services de la marque et l’a même traduit avant de l’envoyer au siège aux Etats-Unis.

Savoir que leurs chaussures permettent d’aider quelqu’un dans ma situation était tout bonnement génial.

Je n’ai pas écrit ce courrier dans le but d’être remercié à mon tour, mais j’avoue que cela m’a fait du bien.

Cerise sur le gâteau, j’ai reçu tout récemment 2 paires de chaussures à tester pour le plus grand bonheur de mes 2 pieds.

Bon, pour le moment, il n’y a que le pied gauche qui peut tester les chaussures. Mais je peux vous dire qu’elles ont tapé dans l’œil du droit, qui n’attend plus qu’une seule chose : se rechausser.

Quand je pense à cette histoire, je me dis qu’il existe encore des belles sociétés qui, malgré leur taille, continuent d’être humaines.

Merci Skechers et bravo !

Mon pied droit

J’écris ce paragraphe le 04 décembre. Pour information, certaines fois, je n’écris pas d’une traite. Je sens que je n’ai plus d’inspiration et je ne souhaite pas écrire pour remplir du vide. Quand ça m’arrive, je range ma machine à écrire et je passe à autre chose. Quand mon inspiration revient, je reviens avec elle.

Donc mon pied droit commence à me gonfler. J’ai plutôt (je sais Seb) la sensation que mon pied est gonflé en continu. Je n’avais pas encore testé une si longue période sans poser le pied au sol après l’opération. C’est fort désagréable et désappointant.

Alors j’ai pris la décision de remettre le pied au sol doucement. J’entends d’ici les « Oh mais non! » et les « Il ne faut pas ! », mais qu’importe, je n’en peux plus.

Mon pied est une brique et les doigts de pied en profitent pour remonter d’un cran en griffes.

En plus mon pied est bien cicatrisé. En voici la preuve

Il ressemble de plus en plus à Freddy Krueger, les griffes de la nuit. Ma carrière cinématographique va peut-être se lancer en tant que doublure pied du célèbre tueur en série qui vient hanter vos rêves.

Les news de la semaine

Suite à la condamnation du prestataire dans le cadre du procès pénal, ce dernier a décidé de faire appel de la décision.

Il a donc, comme on dit dans le jargon du droit, interjeté appel.

Que peut-il se passer en appel ?

La Cour d’Appel peut :
– Confirmer le jugement rendu en première instance
– Prononcer une peine différente de celle retenue en première instance

L’appel a un effet suspensif (c’est le penseur de Rodin qui va être content), la décision rendue en 1ère instance ne peut donc pas être exécutée.

La date de l’appel n’est pas encore posée mais il y a de fortes chances qu’elle tombe en 2022.

Oh, mon inspiration s’en va de nouveau ! Bon bah, je la suis et je vous dis à la prochaine les amis.

Portez-vous bien.

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