Alors que notre gouvernement nous met toujours les points sur les i et les barres sur les T, je me souviens des moments où l’on se ruait sur les thés dans les bars. Sur l’été uniquement car depuis l’automne, c’est porte close : ni restaurant, ni bar. Et ça me fait tout drôle dans la poitrine.

De toute façon, j’étais amené à être confiné, donc, à mon niveau, ça ne change rien. J’espère juste qu’ils auront la force de rouvrir quand l’ô rage, ô désespoir sera passé pour ainsi ne pas voir que des gens Cid errer.

Je ne suis pas un ours et donc pas un homme de grotte mais j’aime tenter d’imiter son style.

J’espère que vous allez bien, en tout cas, moi je vais bien et ça se ressent dans ma façon d’écrire.

Et qu’est-ce qui fait donc que je vais bien ?

Ça, c’est du titre ! On sent le type qui a été bon au bac français dans sa prime jeunesse.

Cette semaine, pour ceux qui ne sont pas encore au courant, a eu lieu le délibéré de mon procès au pénal.

Le prestataire a été déclaré coupable en tant que personne physique et personne morale. Amende, saisie de la machine, prison avec sursis, je vous avoue que, quand je l’ai appris, j’ai eu un pincement au cœur pour lui. Et puis, je me suis rappelé ses mensonges et le pincement a disparu et, avec lui, un poids que j’avais sur l’estomac et que je ne sentais plus puisqu’il était présent depuis trop longtemps.

Vous savez ? Vous vivez avec une douleur, un remord, un regret, une peur depuis tellement de temps que cela fait partie de vous. Non pas que ça diminue en intensité mais vous vous habituez jusqu’à l’oublier. Et c’est quand elle vous quitte que vous vous rappelez que vous l’aviez.

Mais il fait pas de bruit l’bonheur, non. Il fait pas d’bruit, non, il n’en fait pas. C’est con le bonheur, ouais. Car c’est souvent après qu’on sait qu’il était là

Christophe Maé « Il est où le bonheur »

Voyez, je ne suis pas le seul à le dire et si Christophe le dit, alors, c’est vrai. On devrait l’étudier au bac français. J’aurais peut-être eu une meilleure note.

Maintenant, je sais que je vais finir l’écriture de cet article en chantant du Christophe Maé dans ma tête. 😄

Prochaine étape du procès pénal, pour revenir au sujet qui nous intéresse : l’affaire est renvoyée à l’audience sur intérêts civils au 21/10/2021 à 9h. C’est à cette audience là que nous allons commencer à parler de mon préjudice corporel subit.

Certains diront que la date est fort éloignée mais je peux vous assurer que par rapport à d’autres affaires, je suis plutôt vu comme un chanceux. Et puis qu’est-ce que 11 mois d’attente ? J’en suis déjà à 41.

N’oublions pas que le prestataire peut faire appel. D’après ce que j’ai compris, l’appel est généralement traité un an après, quand le coupable n’est pas en prison. Ça pourrait décaler le tout d’une bonne grosse année.

Le dossier pénal avance, c’est une évidence, j’espère que j’aurai assez d’essence. Encore une référence musicale que seuls les pros de la chanson française et Clarisse, qui connait toutes les paroles, connaissent.

Le dossier civil est reporté au 15 février 2021 et nous lançons (qui n’est pas que de Provence) une procédure CIVI en parallèle. Cela fera l’objet d’un autre article. Ceux qui veulent aller fouiller sur la toile pour en connaître les tenants et aboutissants sont bien-sûr autorisés à le faire. Loin de moi l’idée de freiner les personnes avides de culture générale. Cela reste facultatif et le sujet ne fera pas partie de l’interrogation écrite de la semaine prochaine. J’ai toujours rêvé de dire ça. 🤣

Et mes pieds ? Comment c’est qui vont mes pieds ?

Je reste dans le même style de titre, hyper poussé, qui met en avant mes capacités à manier avec facilité la langue française.

Le dernier article, si je me souviens bien, s’arrêtait à mon retour de l’hôpital et à la douleur ressentie.

En ce qui concerne la douleur, je suis redescendu au niveau d’avant l’opération, ce qui est très satisfaisant.

Bien-sûr, je ne pose pas le pied au sol, mais je me fais dorloter (rien à voir avec la dame qui présentait des émissions de jeunesse en compagnie d’Arianne, Jacky, Corbier et Patrick Simpson Jones). Je passe du lit au canapé, du canapé à ma terrasse et de ma terrasse à mon lit. À partir de la semaine prochaine, je retourne de façon assidue chez ma kiné. Ça me fera prendre l’air et j’en ai besoin.

Pour les plus sensibles, voici l’évolution de mes pieds en photo depuis l’opération. Je n’ai bien-sûr pas pris de photos lors de l’opération, je me suis encore endormi.

Voici la photo du pied une semaine après l’opération.

Vous constaterez l’apparition d’une cloque sous les métatarses. La chirurgienne a tenté le tout pour le tout sur cette opération quitte à charcuter la zone un peu plus que d’habitude. L’avenir nous dira si elle a eu raison.

Je dis une bêtise, elle a eu raison, parce que même si ça n’a pas l’effet escompté, il fallait essayer.

Voici maintenant le pied 3 semaines après l’opération.

Maintenant plissez les yeux, comme si vous regardiez un film de Canal plus en crypté un samedi soir et que voyez-vous apparaître ? Une magnifique saucisse de Toulouse !

La partie cloquée est devenue croutée. Le reste, quant à lui, est toujours aussi beau. 😎

En ce qui concerne le talon, ma chirurgienne m’a dit que ça ne servait plus à rien. Le lipofilling n’est plus possible, il n’y a plus la place. Pour le reste, il va falloir attendre 2 ou 3 mois afin de voir si l’on peut encore faire quelque chose. D’après elle, oui.

Il est temps de tenter le protocole opératoire que sa collègue m’avait suggéré pour le talon à savoir prendre un morceau de chair sur le côté du pied et venir le coller sous le talon.

Je vais devoir me rapprocher de l’hôpital pour mettre cela en place. Vous aurez la suite au prochain épisode.

En attendant, je vous la souhaite bonne et joyeuse.

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