Je commence cet article et je sais pertinemment que je ne le terminerai pas aujourd’hui. Mais je suis sûr d’une chose, c’est que je n’entame pas quelque chose si ce n’est pas pour le terminer.

Alors que le général de Gaulle s’est rendu célèbre entre autre grâce à l’appel du 18 juin, je sais que je ne resterai pas dans les anales avec la pelle du 18 février, mais aujourd’hui, j’ai l’impression de creuser mon trou.

Ce n’est pas le trou dont on parle quand on fait carrière, ni le trou qui accompagne le dernier voyage, mais plutôt le trou que l’on creuse tellement longtemps, qu’à un certain moment on se rend compte que l’on est trop profond et que l’on ne peut plus remonter.

J’ai sûrement des solutions, une échelle planquée dans un coin mais là, il fait trop sombre et je ne la vois pas.

Comme vous pouvez le voir sur la photo du jour en tête de l’article, j’ai la chance d’avoir le cou bloqué. Vous vous dites sûrement, il s’est fait cela en faisant des abdos ou en tentant des choses extravagantes au lit parce qu’il a une imagination débordante !

Je vous dirais que vous avez raison mais uniquement sur l’imagination débordante, parce que pour le reste, vous vous trompez largement. Je me suis bloqué le cou en m’essuyant les cheveux ce matin…

Ce n’est pas un truc de dingue ça ? Je m’essuie les cheveux et crac, le cou en vrac et la tête dans le sac.

Qu’est-ce que je vous avais dit ?

Un saut dans le temps et nous voilà le 24 février, à quasiment une semaine de l’entame de cette article. Plusieurs raisons à cela, il a fallu que j’aille me faire manipuler suite au blocage de mon cou en plus des manipulations que l’on me prodigue déjà sur les pieds et le passage à la maison d’un couple d’amis et de leurs enfants.

Samuel et Johanna sont des amis du Nord et Samuel est surtout un partenaire golfique de longue date. Son passage ici et la proximité d’un golf d’exception (Golf de Pont Royal) étaient des raisons suffisantes pour faire ensemble un parcours ce dimanche matin.

Le temps était de la partie, le soleil brillait et la voiturette, obligatoire dans ma condition, n’attendait que nous alors que le soleil commençait déjà à inonder les fairways et à sécher les greens déjà très roulants sur ce parcours très technique. Nous sommes au mois de février mais une odeur de printemps se fait déjà sentir en Provence.

Je ne vais pas faire l’article sur le parcours, qui pourtant le mériterait, car j’imagine que la plupart de mes lecteurs s’en moquent royalement. 😄

Je vais juste dire que c’est un parcours très technique, très exigeant. On y joue rarement son véritable niveau. Il peut vite énerver les débutants mais satisfera pleinement les connaisseurs en quête de perfection golfique. La vue sur le Luberon est incroyable et le paysage est magnifique, la preuve en image.

Je ne le joue pas souvent, car même en voiturette, la douleur est intense et j’attends des occasions comme celle-ci pour en profiter en agréable compagnie.

Le plaisir a d’ailleurs été à la hauteur de la douleur puisque je me suis blessé au pied sur la deuxième partie du parcours. La peau sous le 1er métatarse du pied droit a craqué et c’est devenu compliqué. Compliqué mais pas impossible car j’ai pu terminer le parcours. Mais comme je l’ai expliqué à mon comparse du jour, il y a certains moments où j’aurais pu pleurer de douleur. Je ne vous joins pas de photos du pied, vous en avez assez eu sur ce site depuis le début de mon accident.

Nous avons ensuite fêté ce parcours autour d’une bonne bière et d’un bon barbecue afin de continuer à profiter du soleil.

Le moral du moment

Ne nous voilons pas la face, c’est compliqué. J’ai beaucoup de mal à voir le positif dans chaque chose, je déprime assez vite, je ne me balade pas le sourire aux lèvres.

Je communique peu.

Je suis censé prendre rendez-vous pour une prochaine opération afin d’améliorer mon état physique mais je n’en ai pas envie. J’en ai assez.

Je ne me sens pas très utile et cette Covid et son couvre feu me font me sentir seul.

Je sais que c’est passager, alors j’attends. J’attends que l’envie revienne.

Heureusement, ce week-end, nous descendons au Lavandou pour profiter des amis, de la plage et du soleil. Les enfants restent à la maison (🤔) et nous profiterons donc de ces moments à 2.

Ça sent la pétanque et le rosé. Mon prochain article n’en sera que plus gai.

Bises