La situation de confinement perdure pour le « bien » de tous. C’est mon avis. Quand je parle de « bien », c’est bien évidemment au sujet du COVID-19 qu’il faut éviter d’attraper pour 2 raisons : Ne pas en mourir et ne pas le transmettre et ainsi briser la chaine.

Ainsi dans un certain moment, nous serons tous libérés. J’espère le plus rapidement possible pour toutes les personnes à qui ce mal nuit aussi à un niveau économique.

Et après tous ces morts, ces malades, ces personnes porteuses sans le savoir et ceux qui ont eu la chance d’être épargnées… Que restera-t-il ? De ces personnes qui ont pris des risques pour les autres, donné sans mesure de leur temps, de leur argent, de leur sueur, que va-t-il rester ?

Nous leur dirons merci comme nous le faisons déjà aujourd’hui. Au delà de la conscience personnelle et collective qui s’ouvrira, je l’espère, sur un monde nouveau, pensé différemment, j’espère que ces gens garderont longtemps en tête que leur dévouement a sauvé des vies.

J’espère qu’ils garderont longtemps en eux cette sensation d’être des héros.

Il était normal de faire un lien avec la chanson de Jean-Jacques Goldman « Juste après » dont les explications sur sa création sont relatées dans l’extrait de l’émission qui suit :

Cette infirmière de l’époque est pareille aux infirmières d’aujourd’hui qui se battent jour et nuit pour sauver des vies et pour qui c’est devenu une routine.

Et qu’est-ce qu’elles ont bien pu faire ? Juste après…

Revenons à mes soins !

Vous le savez, mes soins de kinésithérapie sont pour l’instant impossible à réaliser. Je suis bloqué, comme tout le monde, à mon charmant domicile provençal.

Mais quels sont-ils et à quoi servent-ils ?

  • Quels sont-ils ?

Les séances de kinésithérapie ont lieu 3 fois par semaine les mardi, mercredi et vendredi. Les soins sont prodiguées par une kiné qui me suit depuis plus de 2 ans maintenant, elle connait mes pieds par cœur.

Son seul défaut (professionnel j’entends !) est d’être situé à 47 km de mon domicile ce qui fait des trajets assez longs pour une séance assez courte.

Mais elle s’occupe très bien de moi et tolère mon humour, ce qui fait d’elle la kiné parfaite. 😆

La séance se déroule de la façon suivante : manipulation des doigts de pied, massage manuel des cicatrices et utilisation de la machine LPG.

La machine LPG a un but esthétique, tout le monde connait le cellu-M6 qui enlève la peau d’orange, la cellulite et rend à celles et ceux qui le désirent un corps magnifique (sur le papier). Étant déjà doté d’un tel corps digne d’Apollon, ma kiné ne pratique pas sur moi le célèbre palpé-roulé… 😆

En ce qui me concerne, brûlures + greffes, Pauline (ma kiné) utilise la LPG pour pratiquer l’endermologie médicale avec des embouts spécifiques (un qui aspire et un autre qui aspire avec un clapet qui pince la peau en même temps).

  • À quoi servent-ils ?

Le massage dans un premier temps sert à assouplir ma peau, diminuer les brides cicatricielles et détendre les cicatrices du contour de la greffe.

La manipulation des doigts de pieds est utile car ils ont tendance à se relever. J’ai les doigts de pied en griffe et avec le temps, ça s’aggrave.

En ce qui concerne la LPG, elle diminue les adhérences cicatricielles, les adhérences de peau, améliore la circulation et décongestionne les tissus. Ainsi elle prépare le terrain pour ma chirurgienne qui ne peut intégrer de la graisse dans le pied que si il y a la place suffisante pour le faire.

Vous l’aurez compris, sans machine, mes soins ne seraient pas suffisants et c’est pourquoi je dois faire autant de kilomètres pour pouvoir me faire soigner correctement. Tous les kinés ne sont pas équipés de cette machine et ceux qui le sont, ne sont pas tous formés sur le traitement des greffes et des brûlures. J’ai donc énormément de chance d’avoir été pris en charge par Pauline.

Sauf qu’aujourd’hui, ces soins sont arrêtés pour cause de confinement. Mes pieds sont plus fragiles, la peau cloque, les pieds saignent et les douleurs vont grandissantes. Y a-t-il un lien de cause à effet ? Je suis incapable de le dire.

Je serai quand même ravi quand cette pandémie sera terminée, je pourrai enfin reprendre mes soins. Je pourrai enfin sortir pour aller mieux.

En attendant, restez chez vous, prenez soin de vous et de vos proches. Ces moments-là, même s’ils sont imposés, sont rares et il faut savoir en profiter.

La suite dans mon prochain article…

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