C’est un livre « Pacôme » les autres que je n’ai pas lu d’une seule traite. Je me suis réservé le droit de le lire par petits bouts pour le savourer comme quand on prend un morceau de chocolat chaque jour pour son plaisir. C’est un livre très bien écrit dans lequel les émotions sont fortes et communicatives. J’ai pleuré 3 fois devant des héros de papier. L’auteure a su trouver les mots pour nous faire basculer dans son histoire et nous toucher en plein cœur.
Où ?
L’histoire se déroule en France entre Rouen et St Malo.
Quand ?
L’histoire est contemporaine.
Qui ?
Reine, une mère célibataire.
Noé, le fils de Reine : 17 ans.
Paul, le quinquagénaire beau comme un Dieu, ami sincère de Reine et père de substitution de Noé.
Pacôme et Nicolas, patrons d’une entreprise importatrice de café « Aux 4 coins du monde ».
L’histoire :
Reine est jeune quand elle se retrouve célibataire et enceinte. Elle trouve refuge dans un nouveau job. Paul, son patron, décide alors de la prendre sous son aile. Ils ne se quitteront plus.
17 ans plus tard, Noé, le fils de Reine est grand. Il travaille pour son bac. Il ne connait pas son père. Reine lui a expliqué qu’il les avait abandonné avant son accouchement.
C’est bien-sûr un mensonge dans lequel Reine a entrainé tout son entourage amical, professionnel et familial.
C’est à ce moment que Paul, devenu depuis longtemps son associé, confie une mission à Reine. Mission qui va l’emmener sur les remparts de St Malo dans une société importatrice de café gérée par 2 amis, Nicolas et Pacôme.
C’est en arrivant à St Malo que la turbine émotionnelle commence à s’emballer. Accrochez-vous et sortez vos mouchoirs. et n’oubliez pas que qui Malouin ménage sa monture.
Les fêtes sont passées et la Covid ne nous a pas empêché de manger et de boire afin de respecter les traditions familiales. Oui, je sais que l’on peut se contenter de jeûner en famille en buvant de l’eau mais se goinfrer et boire à outrance est une option qui me plait également.
N’en parlons plus, c’est fait.
Nous avons attaqué le traditionnel Dry January afin de nous remettre dans le droit chemin et afin de nous permettre de remettre certaines chemises qui nous boudinaient fin Décembre.
Le 1er Janvier ne compte pas, puisque nous fêtons la nouvelle année et que, ne pas boire, pourrait porter malheur. Comme on casse des bouteilles de champagne sur les nouveaux bateaux avant de les mettre à l’eau, nous nous devons de boire du champagne avant de nous mettre à l’eau et ça n’a rien de bateau. Et tu commences à boire à quelle heure ? Bah tôt…
Nous commençons donc à arrêter de boire le 02 ou le 03. Je vous avoue ne plus me rappeler sûrement à cause des effluves des alcools passés.
Qui dit plus d’alcool, dit plus de saucisson, plus de noix de cajou, plus de chips. Et c’est tant mieux, parce que la moindre consommation de ce genre de victuaille nous ramène irrémédiablement vers la consommation d’un verre de notre alcool préféré voire deux.
Et puis, il y eu un dérapage, un manque de volonté, une visite impromptue. Je vous avoue que je ne sais plus bien à cause des effluves des alcools consommés depuis. Alors, on a replongé…
Voilà ! Le dry january est passé, plutôt facilement je dois dire, et je me suis dit : « Tiens, et si je me pesais ? »
Certaines personnes dotées d’une intelligence hors du commun avaient déjà deviné l’origine du titre. Les autres viennent de le comprendre.
Il ne faut pas que je rumine, il faut que j’écrive.
D’où cet article sans grand intérêt pour vous mais qui me libère d’un poids qui pourrait faire la différence sur la balance. Sait-on jamais.
Si, grâce à cela, je retombe à 91.1, je pourrais déclencher un appel d’urgence aux États-Unis (911). « Hi, my name is Vincent, I live in France and I’m fat. Let me take part in the show « Fat Guys in the Wood » »
Don’t worry, it’s a joke.
Je peux revenir au français. 😂 Non mais je ne suis pas gros, juste un peu boudiné dans certaines chemises que j’achèterais plus grande s’il le faut.
Je suis juste un peu dégoûté.
Mais ce n’est pas la seule chose qui me perturbe. Je dois vous avouer quelque chose, je suis fan de dessin-animés, de super héros Disney ou Marvel. Pas au point de mettre des posters dans ma chambre, juste je les regarde quand ils passent au cinéma ou à la télé. Certains ne connaissent pas le cinéma, demandez à vos parents ils vous expliqueront.
J’aime Spiderman, Ant-man, Hulk et tous ces supers héros qui sont nés sans pouvoir et qui les acquièrent suite à un évènement spécifique. Spiderman a été mordu par une araignée, Ant-man a inventé un appareil pour changer sa taille et le docteur Bruce Banner a mangé trop de brocolis et est devenu vert (à vérifier pour le dernier, je suis moins sûr).
Alors comment expliquez-vous qu’en étant resté 3 minutes dans l’azote liquide, je ne sois pas sorti en ayant la capacité de glacer tout ce que je touche ? J’aurais pu devenir Iceman (ah non, déjà pris dans top gun), ou Frizer (ah non, déjà pris dans dragon ball), ou le Roi des neiges (Libéré, délivré !).
Au lieu de ça, je me suis pesé et ce matin je suis juste « Paupiette-man » et ça m’a refroidit.
À très vite !
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Où suis-je ? C’est bizarre cette sensation. Je ne sens ni ne vois rien. Qu’est-ce qui m’arrive ?
Je nage, je flotte, je coule, je vole. Je ne ressens plus la gravité, je suis léger.
Je suis seul mais je n’ai pas peur. Je me sens bien.
J’entends des voix, comme des prières, qui me poussent vers le haut. Je n’entends pas ce qu’elles signifient. Il y en a beaucoup, toutes trop lointaines et récitées en même temps. Ce sont des voix familières qui m’envoient de l’amour, beaucoup d’amour.
Quand soudain elle est là, éblouissante sans être aveuglante, chaude, sincère, douce, agréable. J’arrive dans la lumière, je quitte enfin l’obscurité.
Toutes ces voix qui ont semblé me porter ont disparu.
C’est alors qu’elle m’apparait. Je la connais, je ne sais pas d’où, mais je la connais. Mon instinct me pousse à lui faire confiance.
« Bonjour » me dit-elle, « Comment vas-tu ? »
« Bonjour, je vais bien, très bien même, merci » lui répondis-je
Pas besoin de lui demander qui elle est, je sens que la question est inutile et que la réponse est en moi. Elle et moi sommes liés, c’est certain. Pourtant, même si je me sens merveilleusement bien, je ressens comme un vide. Quelque chose est différent.
« Où sommes-nous ? » lui demandé-je , « Je ne me sens pas perdu mais je ne sais pas où je suis »
« Tu n’es pas perdu, tu es là où tu dois être. Ton ignorance va bientôt s’estomper et tu sauras. »
Cette réponse me convient. C’est bizarre d’ailleurs, car d’habitude, je suis plutôt curieux mais quelque chose de plus fort me pousse à la croire. J’ai l’intime conviction que, de toute façon, elle ne peut pas me mentir.
Je regarde autour de moi et tout est clarté. Des couleurs éclatantes et des paysages magnifiques que je n’ai jamais vu auparavant. Et pourtant, j’ai la sensation que je viens d’ici et qu’ici est ma place.
Je baisse les yeux pour me voir, je cherche mon corps mais je n’en ai plus. Comme elle, comme celle qui m’a accueilli et que je n’ai pas reconnu. Mais ça ne m’avait pas choqué, comme si je savais déjà au plus profond de mon âme.
Sur un ton chaleureux, elle relance le dialogue :
« Je ressens que tu commences à comprendre ».
« J’ai quitté mon corps physique ? Je suis mort, c’est bien ça ? »
« Oui, ta mission a pris fin et tu es revenu. »
Je prends à ce moment conscience qu’elle ne me parle pas avec sa bouche. Ce qu’elle dit, je l’entends dans ma tête. Il en est de même avec moi. Nous communiquons par télépathie. La parole n’est plus un bruit, c’est une information qui apparait et disparait. Elle peut prendre l’aspect d’un son si on le souhaite ou d’une phrase que l’on voit écrite comme dans un livre. C’est en fonction de nos désirs.
Je reprends :
« Ai-je accompli ma mission ? »
« Tu trouveras la réponse en toi, car cette mission que tu t’es choisie lors de cette incarnation t’appartient. Personne ne décide pour toi. Tu es maître de ce que tu veux connaitre et emmagasiner en terme de savoir. »
« J’ai entendu des prières avant de pénétrer dans la lumière, de qui venaient-elles ? »
« Ce sont des prières qui émanaient de ta famille et de tes amis. Ces prières sont de l’amour pour toi et c’est tout cet amour qui t’a aidé à revenir vers nous. »
« Les reverrais-je un jour ? »
« En fait, vous ne vous quittez jamais. La notion de temps n’a pas de sens ici. Elle n’existe que sur terre lors de nos incarnations qui ont un début et une fin. Ici, il n’y a ni début, ni fin. Tu les reverras sans avoir l’impression de les avoir quitté. »
La conversation poursuit son court mais je sens qu’à chaque question, je possède déjà en moi les réponses. Elle le sait mais n’en montre pourtant aucune lassitude ni aucun énervement. Elle est patiente. Elle est là pour me guider, comme dans ma précédente incarnation, d’où cette impression que nous nous connaissons déjà.
La perte de mon corps terrestre n’est plus un problème, j’ai même l’impression d’être libéré d’un poids. La douleur que j’ai connue durant ma vie n’est plus. J’ai comme la vague impression que je m’étais incarné pour connaître ça. Je suis heureux. Heureux, léger et comblé.
« Nous sommes des âmes, n’est-ce pas ? »
« Oui, je sens que le brouillard qui t’entoure est en train de disparaitre petit à petit. Nous sommes des âmes. Nous sommes des entités composées d’amour, de savoir et d’énergie. Nous sommes uniques mais faisons partie d’un tout : l’univers. Cette vague d’énergie positive que tu dois commencer à ressentir et qui va t’inonder bientôt, c’est l’ensemble des âmes qui sont autour de nous et qui ne sont, comme nous, qu’amour. Nous sommes des encyclopédies et nous apprenons à chaque incarnation. Incarnation que nous choisissons nous-même afin de développer notre savoir et nos connaissances. Quand nous estimons en savoir assez, nous devenons des guides et accompagnons d’autres âmes dans leurs incarnations. Nous devenons leur petite voix, leur intuition, leur 6ème sens, leur hasard, leur chance ou leur guide s’ils sont suffisamment ouverts et éclairés. En tant qu’énergie, nous interagissons directement avec le cerveau et laissons notre message dans leur inconscient. »
Elle me sourit et je sens enfin tout cet amour qui m’inonde. C’est merveilleux. Je vois de nouveau, je sais ce que je suis.
Je me laisse porter par le courant généré par le flux incessant des âmes qui tournent autour de moi et sans bruit, je réfléchis à ma prochaine mission. Je sais maintenant que, quand je la trouverai, je basculerai automatiquement dans un nouveau corps physique.
C’est alors que j’oublierai de nouveau.
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Je viens de retomber (je ne suis pas fait mal) sur mon bracelet d’identification de l’hôpital Léon Bérard de Hyères. D’où la photo de l’article. C’est dingue comme j’ai tendance à ne plus me souvenir que des côtés sympas de ce que j’ai vécu là-bas.
Le personnel me manque, Isa me manque, les instants partagés me manquent. J’étais moins seul. Non, je me sentais moins seul. Rien à voir avec ma situation aujourd’hui, je suis très bien accompagné et soutenu. Mais je me sentais moins seul au niveau de ma condition physique. On pouvait se parler sans avoir le sentiment de se plaindre et de gêner. Aujourd’hui, j’ai peur de saouler si je dis que j’ai mal.
Parenthèse nostalgie fermée.
Voilà maintenant 30 jours que je me suis fait opérer et je commence à en avoir assez d’être immobilisé.
Je suis tellement assis sur mon coccyx que j’ai l’impression qu’il cherche à me transpercer la peau pour pouvoir prendre l’air. Je peux vous certifier qu’il n’est pas loin de réussir. Ça me pique quand je rentre dans mon bain. 😂
Maintenant que tout le monde s’imagine mes fesses, je me sens beaucoup mieux.
Mon pied a bien cicatrisé et dans moins de 15 jours, je reposerai mon pied au sol, dans une chaussure (Skechers) bien évidemment. (Cette phrase là a été écrite le 02 décembre, ça aura son importance par la suite)
En parlant de Skechers…
C’est un beau roman, c’est une belle histoire comme l’aurait excellemment chanté notre cher Michel Fugain.
Début novembre, j’ai écrit une lettre à l’attention de la société Skechers via leur site web. Pour ceux qui veulent la lire, c’est ici : Merci à la marque Skechers.
Il était normal, vu de ma fenêtre, de leur dire merci.
J’ai été contacté dans la foulée par leur directeur général France qui était ravi de mon courrier. Il l’a fait découvrir à tous les services de la marque et l’a même traduit avant de l’envoyer au siège aux Etats-Unis.
Savoir que leurs chaussures permettent d’aider quelqu’un dans ma situation était tout bonnement génial.
Je n’ai pas écrit ce courrier dans le but d’être remercié à mon tour, mais j’avoue que cela m’a fait du bien.
Cerise sur le gâteau, j’ai reçu tout récemment 2 paires de chaussures à tester pour le plus grand bonheur de mes 2 pieds.
Bon, pour le moment, il n’y a que le pied gauche qui peut tester les chaussures. Mais je peux vous dire qu’elles ont tapé dans l’œil du droit, qui n’attend plus qu’une seule chose : se rechausser.
Quand je pense à cette histoire, je me dis qu’il existe encore des belles sociétés qui, malgré leur taille, continuent d’être humaines.
Merci Skechers et bravo !
Ça sent la chaussure de compétition qui donne l’impression d’être dans un chausson.
Mon pied droit
J’écris ce paragraphe le 04 décembre. Pour information, certaines fois, je n’écris pas d’une traite. Je sens que je n’ai plus d’inspiration et je ne souhaite pas écrire pour remplir du vide. Quand ça m’arrive, je range ma machine à écrire et je passe à autre chose. Quand mon inspiration revient, je reviens avec elle.
Donc mon pied droit commence à me gonfler. J’ai plutôt (je sais Seb) la sensation que mon pied est gonflé en continu. Je n’avais pas encore testé une si longue période sans poser le pied au sol après l’opération. C’est fort désagréable et désappointant.
Alors j’ai pris la décision de remettre le pied au sol doucement. J’entends d’ici les « Oh mais non! » et les « Il ne faut pas ! », mais qu’importe, je n’en peux plus.
Mon pied est une brique et les doigts de pied en profitent pour remonter d’un cran en griffes.
En plus mon pied est bien cicatrisé. En voici la preuve
Il ressemble de plus en plus à Freddy Krueger, les griffes de la nuit. Ma carrière cinématographique va peut-être se lancer en tant que doublure pied du célèbre tueur en série qui vient hanter vos rêves.
Les news de la semaine
Suite à la condamnation du prestataire dans le cadre du procès pénal, ce dernier a décidé de faire appel de la décision.
Il a donc, comme on dit dans le jargon du droit, interjeté appel.
Que peut-il se passer en appel ?
La Cour d’Appel peut : – Confirmer le jugement rendu en première instance – Prononcer une peine différente de celle retenue en première instance
L’appel a un effet suspensif (c’est le penseur de Rodin qui va être content), la décision rendue en 1ère instance ne peut donc pas être exécutée.
La date de l’appel n’est pas encore posée mais il y a de fortes chances qu’elle tombe en 2022.
Oh, mon inspiration s’en va de nouveau ! Bon bah, je la suis et je vous dis à la prochaine les amis.
Portez-vous bien.
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Alors que notre gouvernement nous met toujours les points sur les i et les barres sur les T, je me souviens des moments où l’on se ruait sur les thés dans les bars. Sur l’été uniquement car depuis l’automne, c’est porte close : ni restaurant, ni bar. Et ça me fait tout drôle dans la poitrine.
De toute façon, j’étais amené à être confiné, donc, à mon niveau, ça ne change rien. J’espère juste qu’ils auront la force de rouvrir quand l’ô rage, ô désespoir sera passé pour ainsi ne pas voir que des gens Cid errer.
Je ne suis pas un ours et donc pas un homme de grotte mais j’aime tenter d’imiter son style.
J’espère que vous allez bien, en tout cas, moi je vais bien et ça se ressent dans ma façon d’écrire.
Et qu’est-ce qui fait donc que je vais bien ?
Ça, c’est du titre ! On sent le type qui a été bon au bac français dans sa prime jeunesse.
Cette semaine, pour ceux qui ne sont pas encore au courant, a eu lieu le délibéré de mon procès au pénal.
Le prestataire a été déclaré coupable en tant que personne physique et personne morale. Amende, saisie de la machine, prison avec sursis, je vous avoue que, quand je l’ai appris, j’ai eu un pincement au cœur pour lui. Et puis, je me suis rappelé ses mensonges et le pincement a disparu et, avec lui, un poids que j’avais sur l’estomac et que je ne sentais plus puisqu’il était présent depuis trop longtemps.
Vous savez ? Vous vivez avec une douleur, un remord, un regret, une peur depuis tellement de temps que cela fait partie de vous. Non pas que ça diminue en intensité mais vous vous habituez jusqu’à l’oublier. Et c’est quand elle vous quitte que vous vous rappelez que vous l’aviez.
Mais il fait pas de bruit l’bonheur, non. Il fait pas d’bruit, non, il n’en fait pas. C’est con le bonheur, ouais. Car c’est souvent après qu’on sait qu’il était là
Christophe Maé « Il est où le bonheur »
Voyez, je ne suis pas le seul à le dire et si Christophe le dit, alors, c’est vrai. On devrait l’étudier au bac français. J’aurais peut-être eu une meilleure note.
Maintenant, je sais que je vais finir l’écriture de cet article en chantant du Christophe Maé dans ma tête. 😄
Prochaine étape du procès pénal, pour revenir au sujet qui nous intéresse : l’affaire est renvoyée à l’audience sur intérêts civils au 21/10/2021 à 9h. C’est à cette audience là que nous allons commencer à parler de mon préjudice corporel subit.
Certains diront que la date est fort éloignée mais je peux vous assurer que par rapport à d’autres affaires, je suis plutôt vu comme un chanceux. Et puis qu’est-ce que 11 mois d’attente ? J’en suis déjà à 41.
N’oublions pas que le prestataire peut faire appel. D’après ce que j’ai compris, l’appel est généralement traité un an après, quand le coupable n’est pas en prison. Ça pourrait décaler le tout d’une bonne grosse année.
Le dossier pénal avance, c’est une évidence, j’espère que j’aurai assez d’essence. Encore une référence musicale que seuls les pros de la chanson française et Clarisse, qui connait toutes les paroles, connaissent.
Le dossier civil est reporté au 15 février 2021 et nous lançons (qui n’est pas que de Provence) une procédure CIVI en parallèle. Cela fera l’objet d’un autre article. Ceux qui veulent aller fouiller sur la toile pour en connaître les tenants et aboutissants sont bien-sûr autorisés à le faire. Loin de moi l’idée de freiner les personnes avides de culture générale. Cela reste facultatif et le sujet ne fera pas partie de l’interrogation écrite de la semaine prochaine. J’ai toujours rêvé de dire ça. 🤣
Et mes pieds ? Comment c’est qui vont mes pieds ?
Je reste dans le même style de titre, hyper poussé, qui met en avant mes capacités à manier avec facilité la langue française.
Le dernier article, si je me souviens bien, s’arrêtait à mon retour de l’hôpital et à la douleur ressentie.
En ce qui concerne la douleur, je suis redescendu au niveau d’avant l’opération, ce qui est très satisfaisant.
Bien-sûr, je ne pose pas le pied au sol, mais je me fais dorloter (rien à voir avec la dame qui présentait des émissions de jeunesse en compagnie d’Arianne, Jacky, Corbier et Patrick Simpson Jones). Je passe du lit au canapé, du canapé à ma terrasse et de ma terrasse à mon lit. À partir de la semaine prochaine, je retourne de façon assidue chez ma kiné. Ça me fera prendre l’air et j’en ai besoin.
Pour les plus sensibles, voici l’évolution de mes pieds en photo depuis l’opération. Je n’ai bien-sûr pas pris de photos lors de l’opération, je me suis encore endormi.
Voici la photo du pied une semaine après l’opération.
Vous constaterez l’apparition d’une cloque sous les métatarses. La chirurgienne a tenté le tout pour le tout sur cette opération quitte à charcuter la zone un peu plus que d’habitude. L’avenir nous dira si elle a eu raison.
Je dis une bêtise, elle a eu raison, parce que même si ça n’a pas l’effet escompté, il fallait essayer.
Voici maintenant le pied 3 semaines après l’opération.
Maintenant plissez les yeux, comme si vous regardiez un film de Canal plus en crypté un samedi soir et que voyez-vous apparaître ? Une magnifique saucisse de Toulouse !
La partie cloquée est devenue croutée. Le reste, quant à lui, est toujours aussi beau. 😎
En ce qui concerne le talon, ma chirurgienne m’a dit que ça ne servait plus à rien. Le lipofilling n’est plus possible, il n’y a plus la place. Pour le reste, il va falloir attendre 2 ou 3 mois afin de voir si l’on peut encore faire quelque chose. D’après elle, oui.
Il est temps de tenter le protocole opératoire que sa collègue m’avait suggéré pour le talon à savoir prendre un morceau de chair sur le côté du pied et venir le coller sous le talon.
Je vais devoir me rapprocher de l’hôpital pour mettre cela en place. Vous aurez la suite au prochain épisode.
En attendant, je vous la souhaite bonne et joyeuse.
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Ceux qui ont connu cette époque télévisuelle se rappelleront sûrement de Patrick Roy en commentateur d’une émission de jeu dans laquelle s’affrontaient des familles.
Dans l’histoire que je vais vous narrer, j’aurai été l’espace d’un week-end le roi d’une famille en or.
Introduction
J’entame ce récit du vendredi matin alors que nous sommes arrivés la veille, ce qui est fort risqué quand on sait comment les soirées peuvent vite mal tourner quand nous sommes tous réunis.
On se sent un peu comme dans la chanson de Patrick (Tiens! encore un Patrick). On s’était dit rendez-vous dans 10 ans sauf que ça ne fait pas 10 ans et que nous ne sommes pas place des grands hommes.
En tout cas, les émotions sont là et revoir tous ces visages réchauffe un cœur qui, je croyais, n’en avait pas besoin. Il m’a bien roulé celui-là !
Revenons quelques mois en arrière pour retracer l’histoire de ce qui nous amène ici. Je ne crois pas me tromper en disant que l’idée a germé dans la tête de Sébastien alors qu’il prenait une douche dans une grotte troglodyte en Corse. À l’époque il n’était pas du genre randonnée mais le décor offert par la Corse l’a complètement fait basculer. À ce moment-là il s’est dit « Faut grave faire ça avec les potes ». Mon accident m’avait déjà diminué à cette époque mais quand il m’a appelé pour me dire « C’est trop beau, faut que j’t’emmène » (il parle comme ça, la phrase est historiquement vraie), c’était écrit, il ne savait pas encore comment mais on allait se balader ensemble.
Le projet était lancé puis il a mûri, aidé par les amis. La joëlette est arrivée sur le devant de la scène. Le carrosse de monsieur était avancé. Il faut quand même avouer que le principe de la joëlette, quand on se renseigne sur internet, ne me plaisait pas du tout au tout début. Je ne me vois pas handicapé, je sais que je le suis, mais je ne me vois pas… S’asseoir dedans, c’est accepter un état qui n’est pas le mien. Mais quand le Seb a quelque chose en tête, il vaut mieux savoir faire des concessions (et pas pour aller chercher une voiture). J’ai donc mis mon amour propre, mon orgueil et mon égo au placard et j’ai dit oui.
Quelques réunions et un report pour covid plus tard, nous voici tous réunis en ce jeudi 22 octobre 2020 au relais de l’atelier de Laives pour la première soirée bien arrosée alors qu’il ne pleuvait pas du tout ou pas encore.
Le point de non retour
Rendez-vous est donc donné à l’Atelier du Relais à Laives dans le 71. Stéphanie et moi sommes les 2 premiers à arriver.
La propriétaire, qui nous accueille chaleureusement, nous stipule qu’il y a une chambre de réservée pour celui du groupe qui a moins de capacités physiques. J’ai compris que c’était pour moi. (pas que con)
La route m’a fracassé et j’ai encore quelques retenues quant à mon transport dans une joëlette les jours suivants alors, j’en profite pour me reposer un peu et faire le vide dans ma tête.
Steph est surexcitée, elle attend à la fenêtre l’arrivée des amis qu’elle n’a pas vu depuis un siècle.
Moi, j’ai le trac, c’est bête à dire mais c’est exactement ce que j’ai ressenti avant de les voir et même pendant les 1ères minutes de nos retrouvailles.
Une musique légère et discrète nous arrive de la rue, “Tié la famille” du célèbre Marseillais Bengous venant d’une voiture dont les portes sont encore fermées et qui se gare face à la chambre.
Une portière s’ouvre, puis 2 et la musique, jusqu’alors discrète, se fait plus forte. Laurent et Maud, les chanteurs du groupe, débarquent à leur manière. Si les alliés avaient débarqué de la même façon en 1944, il est fort à parier que nous aurions perdu la guerre.
Les premiers amis sont là : Maud, Laurent, Virginie, Armand, Babeth et Seb.
Il seront suivis 1 heure plus tard par un autre véhicule composé celui-ci par : Chrystelle, Rudy, Anne-Sophie et Jean-Philippe.
La troupe est au complet, tout le monde est installé, le week-end peut commencer !
La première soirée
J’aime cette sensation que rien dans notre amitié n’a changé et que nous n’avons pas (trop) grandi. On sait encore s’amuser et la sensation de s’être quittés la veille est impressionnante. On rit, on boit avec modération ou presque, on crie, on chante.
Le sponsor profite d’un moment d’accalmie pour nous fournir notre paquetage qui sera nécessaire sur la randonnée du lendemain : un poncho et un magnifique polo du ROCT, club cher à notre cœur puisque c’est là que tout a commencé pour nous.
J’en profite pour remercier mon Lolo pour ce magnifique poncho et Bernard Huc qui a su se montrer efficace alors que le polo officiel de la randonnée se faisait désirer.
Nous voilà, tous fiers, arborant les couleurs d’un club de rugby qui nous a réuni.
Pour des raisons sanitaires, il y a 2 tables de 6 mais un effet d’optique empêche bizarrement de voir le mètre qui sépare les 2 tables. C’est tout bonnement incroyable car j’y étais et je peux vous dire que les tables étaient bien séparées.
Au menu de ce repas concocté par nos hôtes : un velouté de cèpes en entrée (merci les copains quand on sait que je déteste les champignons), un boeuf bourguignon aux champignons en plat et un flan aux prunes, sans champignon, le tout arrosé de vins blanc et rouge locaux qui sont très bien passés.
Les tableaux affichés sur les murs ont fait l’unanimité. L’adresse est à retenir.
La suite se passe dans la chambre dans laquelle se trouve le billard. Christelle, fatiguée, nous délaisse. 🎶Christelle, tu nous délaisses, ça fait longtemps qu’on ne les a pas vu, vas-y Chrystelle, montre nous tes f….s, vas-y Chrystelle, montre nous ton c.l 🎶 J’en entends qui chantent au loin. 😃
L’alcool coule raisonnablement à flots et son effet ne nous fait pas oublier les distanciations sociales. J’en veux pour preuve cette magnifique photo avec encore ce drôle d’effet d’optique qui laisse à penser que les filles sont collées alors qu’un mètre minimum les sépare.
Les masques transparents, c’est idéal quand on prend des photos. On ne les voit pas !
Pendant ce temps, Chrystelle, qui rappelons-le, a décidé de nous délaisser décide d’aller dormir chez des inconnus. En effet, le gîte est pourvu de plusieurs chambres réparties sur un grand domaine et, ne sachant plus où elle habite, elle rentre dans une suite qui n’était pas à nous. Elle s’en est rendue compte assez vite et a pu fuir avant de se faire embarquer par la police.
Les hommes, pendant ce temps, décident de s’affronter avec leurs queues dans un tournoi de billard mémorable dans le domaine du n’importe quoi. L’équipe Rudy-Vincent survole la compétition. Les adversaires ne sont pas à la hauteur, même en trichant. Malgré cela, les 2 compères, dans un immense élan de générosité, rentrent, chacun à leur tour, une boule noire pendant la partie, laissant ainsi leurs adversaires savourer une victoire amplement (non) méritée.
Le salon d’une des chambres avec un billard. What else !
Qu’il en soit ainsi, la première journée se termine, chacun regagne ses pénates dans un état proche du raisonnable à part Seb qui ne sait pas se tenir. Babeth son épouse, pour plus de sécurité, ferme la porte de la chambre à clef et évite ainsi ma dernière boutade qui, je pense, aurait pu être la meilleure. Nous ne le saurons jamais.
La découverte de la joëlette
Le réveil, accompagné de Guronsan pour certains, est brumeux aussi pour des raisons météorologiques. Le petit-déjeuner se passe bien, la pitance est de très bonne qualité.
C’est donc le ventre plein et la tête qui tourne encore un peu que nous partons nous préparer pour notre première randonnée en rang d’oignons.
C’est marrant, j’ai encore le trac.
Mais je suis prêt, j’arbore fièrement mon casque vert spécial camouflage. Nous sommes d’ailleurs tous prêts à prendre la route direction notre point de départ dont j’ai oublié le nom, mais en même temps, je n’ai pas la mémoire des noms et ce n’est pas très important. Certains, face à mon oubli, seront fiers de se rappeler du nom en le disant à voix haute alors qu’il n’y a personne pour les entendre et d’autres, comme moi, se diront que ce n’est pas bien grave et ils passeront à la suite.
Il y avait un clocher ou une chapelle en rénovation et un monsieur avec une drôle de machine qui nous attendait à son pied.
Vous avez vu ? Il y a une magnifique 308 SW en haut à gauche de cette photo et une rosalie à une roue en premier plan tenue par Donald Sutherland qui a insisté pour venir me voir partir. 😂
Bref Donald, qui se fait appeler Jean Meunier, allez savoir pourquoi, nous prépare cette magnifique joëlette afin que mes amis puissent me transporter dans de bonnes conditions.
Jean Philippe se charge de gonfler le pneu pour le mettre sous pression. Il était légèrement à plat avec moi dessus, ce qui est incompréhensible.
Jean Meunier nous en explique le fonctionnement : Quand on avance, on avance. Quand on tourne, on tourne et quand on freine, on freine. Un devant, un derrière, un handicapé dans le siège et nous voilà partis sous l’air de “Jean petit qui danse”.
Petit aparté sur cette chanson et le lien avec notre week-end : Seb, le GO, a contacté le propriétaire de la joëlette afin de savoir si elle était adaptée à mon handicap. Le propriétaire s’appelle Jean Meunier. Seb, expert en chansons, a confondu « Meunier tu dors » avec « Jean Petit qui danse ». Et voilà !
La première route, ou devrais-je dire le premier chemin, est en descente. C’est donc avec une certaine sérénité que la randonnée commence.
Dans mon siège, j’ai compris qu’il fallait suivre une coquille, la route de St Jacques de Compostelle s’ouvre à nous, pauvres pécheurs. Nous allons pouvoir allier convivialité et recueillement.
Hélas, mes porteurs me montrent leurs limites lors de la première montée, je dois mettre pieds et béquilles à terre. Ne leur en tenons pas rigueur, la maîtrise de la bête n’est pas encore complète.
Mais je constate, grâce à ma grande clairvoyance, que mes vassaux sont meilleurs sur le plat et dans les descentes que dans les montées. 😀
Après quelques instants de marche et avant d’attaquer la première forêt, je fais l’objet d’un quizz qui n’a d’autre but que de me faire découvrir un alcool local un peu fort dont je ne connais toujours pas le nom. Non pas que je l’ai oublié mais plutôt parce qu’on ne me l’a jamais dit.
Dégustation d’un alcool local dans un gobelet en plastique pas du tout eco friendly mais obligatoire en cette période de covid.
Alors que certains peuvent s’imaginer qu’un oiseau a niché sur ma tête, je préfère leur dire que c’est, en fait, un effet structuré destructuré de mèche un peu folle qui s’adapte aux conditions climatiques et au port du casque.
Puis la marche reprend, le temps est clément, les hallebardes qui tomberont plus tard ne nous taillent pas encore en pièces. Nous profitons donc et traversons une forêt magnifique, épaisse, verte et moussue.
Forêt verte et moussue;
Les fluctuations du terrain ne sont pas énormes et mes légionnaires, qui commencent à dompter la bête, acquièrent de l’assurance et augmentent leur vitesse. Il est à noter que, lors de cette première journée de marche, nos charmantes épouses (et ceux qui ne poussent pas) sont régulièrement devant. Le chemin est aisé et, aidées par leurs incessantes discussions, elles en oublient la fatigue et volent jusqu’à notre prochaine halte.
Tout le monde s’essaye à la conduite de la joëlette, ceux qui le souhaitent tout du moins. C’est l’occasion pour certains de bien s’amuser et c’est aussi l’occasion pour moi de souiller mes sous-vêtements.
Autant les pilotes se marrent, autant je n’en mène pas large. Je ne suis qu’un jouet entre leurs mains.
Ne riez pas, j’ai passé tellement de temps crispé assis sur la joëlette que je me suis gainé comme un dingue en dessous de mon gras.
Et si on s’arrêtait pour manger ?
Le premier repas
Ne vous fiez pas à l’image du dessous où l’on voit apparaître Maud et Babeth. Elles nous rejoignent, en ce premier jour de marche sur les étapes mais sont responsables de la voiture balai qui n’a pas pour vocation de nettoyer les routes mais bien de ramasser ceux qui auraient surestimé leurs capacités. Elles sont également chargées de visiter les marchés et de piller les étals afin de nous sustenter sur la pause de midi.
Elles se sont rendues dans une ville de maître Kung fu, Sennecey (à prononcer avec l’accent asiatique), pour y faire le 1er marché.
Après 13 km d’une belle marche, la pluie nous rattrape enfin et ceux qui n’ont pas fait grand chose peuvent enfin se targuer d’être aussi mouillés que ceux qui ont donné dans la sueur, la vraie. C’est mon cas.
Les hallebardes commencent à tomber mais ne coupent pas le saucisson pour autant. Il faut y aller de nos ustensiles de cuisine ramenés par Jean Philippe qui, décidément, pense à tout.
Il est d’ailleurs de bon ton de remercier celles qui ont su choisir notre repas parmi des produits de qualité : saucisson à l’ail, jambon de la famille des bons jambons, fromage de pays haut de gamme, le tout accompagné d’une bonne picrate qui ferait rougir un vin blanc. Elles ont même pensé au dessert : des clémentines et des figues. Stéphanie aurait dû en manger plus. Je ne souhaite pas détailler.
Nous avons fait 13 km le matin, il nous reste 4 km à effectuer dans l’après-midi, un moindre effort donc sous cette pluie incessante qui cessera quand même, juste pour me contredire, avant de reprendre de plus belle afin de me donner raison.
Les équipes changent, certaines rejoignent la voiture balai. Il nous faut 3 chauffeurs pour aller chercher les voitures restées au point de départ. Le temps pluvieux nous aide à ne pas devoir tirer à la courte paille. Il y a plus de volontaires que de voitures à conduire.
N’écoutant que le courage de mes coéquipiers dont je n’ai guère besoin au vu de ma situation privilégiée, nous repartons de bon cœur vers notre point de chute du soir : Royer. Hors de question de Royer du noir.
Le gîte 5-4-3
Sur un air de Jean Meunier (ou petit) qui danse, cette petite marche digestive très descendante passe crème comme disent les jeunes. Quelques cailloux (choux, genoux, oui c’est bon, je peux mettre un X) et quelques dérapages plus tard, nous voici, conquérants, aux portes de Royer, ville morte et peu chère en ce qui concerne l’immobilier.
Après lecture du plan sur le téléphone portable par Seb, nous sommes dans l’obligation de demander notre chemin à un local de l’étape qui nous guidera très clairement jusqu’au gîte qui nous est réservé.
Le gîte est tenu par Sylvie et Thierry Meunier, ça ne s’invente pas, encore un Meunier. Il ne faudra pas s’étonner si on repart chez nous avec les gueules enfarinées.
Une descente et un petit raidillon plus tard, Thierry nous accueille chaussé de crocs, alors que Sylvie est encore en train de préparer les chambres. Il faut dire que l’on arrive un peu tôt.
Et là, c’est le drame. On nous annonce 3 chambres de 5, 4 et 3 couchages. Il va falloir séparer des couples.
Stéphanie étant habituée à être mon esclave lors de mes moultes toilettes, il est hors de question que je la laisse filer et j’impose de fait mon choix au reste de la troupe qui n’osent pas contredire un handicapé. Je me rends compte maintenant que ce n’était pas forcément la volonté de Stéphanie. J’aurais dû lui poser la question.
Je trouve un peu bizarre l’idée de faire des chambres avec un nombre impair de couchages mais Vivi me rappelle vite à l’ordre grâce à une explication empreinte de vérité : une chambre de 3, c’est pratique si tu viens à 3 et une chambre de 5, c’est pratique si tu viens à 5. 😊
C’est aussi d’elle que vient l’idée de faire une chambre homme et une chambre femme. L’idée plait à tout le monde, on répartit ainsi les personnes que l’on entend bien dormir et que je ne peux pas nommer. Elles se reconnaitront.
Les voitures balai arrivent au moment où la décision est prise et personne, à ce moment précis, ne sait qu’il aura la chance d’assister à un concert privé en pleine nuit. Les garçons se disent juste qu’ils vont pouvoir parler rugby et les filles sont ravies parce qu’elles vont pouvoir faire un masque et se coiffer entre elles. C’est trop génial d’être entre filles !
Quelques minutes plus tard, nous sommes tous propres et prêts à partir en guinguette. Il est encore un peu tôt pour se rendre au restaurant, Laurent choisit donc d’aller rendre visite à une personne qui fabrique une spécialité locale que tout le monde dans le groupe boit sauf un tiers qui, de toute façon, ne représente pas la majorité : un brasseur de bières.
Note à benêt : Cette journée, n’est pas la journée de Laurent. Elle a mal commencé. Il a renversé le sac de sa douce qui ne trouvait pas ses clefs dans son sac alors qu’elles étaient bien dans son sac. La situation s’est envenimée, quelques noms d’oiseaux ont fusé et des éclairs, qui n’étaient pas en chocolat, sortaient des yeux de Maud, sa tendre et chère épouse.
Le choix de la brasserie alors que Maud ne boit pas de bière sera donc le dernier clou du cercueil de la libido de Laurent. Maud a parlé, tu vas ramer mon gars.
Le brasseur se trouve à Tournus, siège social de Seb. Et Seb, c’est bien. On a bien tournus(blague préférée de Maud) avant de trouver le brasseur. Mais comme pour le rhum, tous les chemins mènent à la bière.
Cela ne nous empêche pas de passer un très bon moment à la brasserie Two Dudes. La bière me fait remonter des effluves parfumées de saucisson à l’ail du midi. Mes voisins sont ravis. Je manque vraiment d’éducation (Cette phrase a pour but de vérifier si mes parents lisent mes textes ou non 😉)
Quelques pintes et quelques achats plus tard, nous prenons le chemin du restaurant que notre meneur de balais (il ne danse pas en fait, il balaie) a réservé. Et là, pour du rustique et du local, ce fut du rustique et du local.
Admirez ce magnifique saucisson cuit, miam miam. Avec des patates et de la sauce, beaucoup de sauce. Certains tentent le poulet de Bresse alors que d’autres se risquent sur des tripes sans peur d’en faire un bad. Le vin coule à flots (étonnant) sauf pour ceux qui conduisent, le fromage qui clôture le repas a du retour et il sonne le nôtre.
Un bon restaurant, une bonne tablée, on a le bout du ventre bien tendu, merci petit Jésus. On peut maintenant rentrer au gîte pour aller se coucher. On ne le sait pas encore, mais demain sera une grosse journée.
Mais où est passée Cluny ?
Ce n’est pas tout ça mais la journée s’annonce chargée en kilomètres, il faut se préparer et partir vite.
La pluie a disparu, elle est partie avec les questions de Seb qui n’a pas prévu de quizz à boire pour la deuxième journée : je ne suis qu’à moitié déçu.
Le point de départ n’est pas sur site, il faut repartir de l’endroit où nous avions pique niqué la veille au château de Brancion qui est à 4 kilomètres du gîte.
Les plus courageux emmènent la joëlette à pied sur site tandis que nous nous y rendons en voiture. La première montée est trop raide, il ne vaut mieux pas casser les pattes des collègues tout de suite avec le gros dans la brouette.
Tout le monde se retrouve sur un parking que nous avions quitté pluvieux alors que nous étions plus jeunes. L’ambiance n’est plus la même sous le soleil, le décor a changé et c’est tant mieux.
Il ne faut pas traîner, le timing est serré, nous devons faire 14 km avant de pouvoir nous arrêter pour manger. Babeth a pris la place d’Anne-Sophie qui a perdu son genou la veille. Pour se préserver, elle monte avec Maud dans la voiture balai. Chrystelle et Vivi, en mères courages, ne lâchent rien et continuent à arpenter les chemins derrière la joëlette.
Seb suit le plan sur son portable et ce détail, anodin pour le moment, aura toute son importance quelques heures plus tard.
Après quelques centaines de mètres, le lecteur de carte, qui n’est pas un terminal bancaire, est perdu. Il fallait tourner à droite au carrefour précédent, le cortège fait demi-tour, pour le moment ce n’est pas grave, mais ces quelques mètres supplémentaires risquent de peser dans la balance en fin de journée.
Comme vous pouvez le voir sur les photos, le soleil efface tout.
Le décor est planté. La marche démarre sur le bitume mais sur une montée longue et bien pentue.
Puis c’est une alternance de montées et de descentes, en forêt puis à découvert, laissant découvrir parfois un paysage magnifique sur la droite de Jean Philippe qui n’est autre que la gauche d’Armand. Il est peut-être temps de lui acheter des Kickers.
Les pauses se multiplient et je trouve que le rythme n’est pas assez soutenu. Mais je me tais, c’est ma grande force de savoir garder ma langue dans ma poche. De plus, je ne suis pas le maître de la carte IGN alors je laisse faire mais je ne suis pas dupe, mon instinct me dit que quelque chose cloche. 😉
La prochaine halte me donne raison. Nous y arrivons en retard mais en avance par rapport à Maud, qui prend son rôle de touriste plus à cœur que celui de voiture balai. La pause de 11 heure qui se fait à midi devient l’emplacement du repas sous l’insistance de Babeth qui ne souhaite plus se déplacer sans avoir manger. Moralité : les 4 km qui nous séparent du lieu de repas initial seront fait en plus dans l’après-midi. Au lieu de 6 km, nous en feront 10… Enfin, peut-être.
Tout le monde est assis. On sent que les premières montées ont malmené les gambettes de nos marcheurs invertébrés. La lutte pour les 4 km restant avant le repas ne devient plus que mon combat. Seul contre tous, j’abdique. La raison du plus fort est toujours la meilleure.
C’est donc sur les rebords d’une magnifique petite chapelle que tous les pèlerins s’arrêtent.
Et le deuxième repas est encore plus copieux et évolué que la veille !
Des tranches de bœuf, du jambon qui doit venir d’un vrai cochon qui couine comme Freddie Mercury, un fromage avec du vrai pourri dedans, le tout baignant dans un vin rouge qui n’est pas de la région et en dessert des macarons.
La route reprend, il nous reste 10 km avant d’arriver à l’hôtel du commerce réputé pour son charmant accueil. (Ironique)
Seb reprend en main sa magnifique carte IGN calée sur son GSM qui zoome et dézoome tout seul et transmet les ordres à Armand, habilement placé devant, qui feint de tout comprendre, à tort.
Entre 2, nous faisons des arrêts, cette fois-ci pour attendre nos dulcinées qui, contrairement à la veille, subissent un rythme poussé par ces grands sportifs chargés de la joëlette. On profite des magnifiques paysages que la nature, transformée par l’homme, nous offre. Ci-dessous, Armand sur un spot de départ de deltaplane ou autre sport de vol, prend la pause. On a l’impression d’être au Brésil.
Cette dernière pause est celle qui précède l’erreur de parcours, l’erreur de jugement, l’erreur de lecture, l’erreur de management, l’erreur d’estomac… Chacun pourra faire son choix.
Bref, à l’endroit suivant où les filles sont censées nous attendre mais qui ne sont pas encore présentes et dans la précipitation, nous prenons le mauvais chemin et nous nous égarons. Là, on ne le sait pas encore, ce serait trop facile. On l’apprendra quand il sera trop tard pour faire demi-tour.
Il existe une autre théorie, selon laquelle, Cluny, serait située sur une croûte terrestre mobile et que, régulièrement, elle se décale de 4 km à gauche ou à droite suivant le sens de rotation de la terre multiplié par pi au carré. Pas de bol, ce jour-là, Cluny s’est décalée vers la droite. Cette théorie est bien-sûr fausse. Je n’arrive pas à me résoudre que mon pote Seb puisse se tromper. 🤥
Nous n’avons donc pas fait 10 km l’après-midi mais 13, 14 ou 16, plus personne ne sait vraiment, ce qui porte le total de kilomètres conquis par les plus braves à 26 km.
Il est à noter que, pendant cette balade du jour, certains petits rigolos se sont amusés à recouvrir le visage de l’handicapé de terre, de feuilles et autres déchets buccaux. Je ne porterai pas plainte mais sachez que ces gestes ne resteront pas impunis et que la vengeance est un plat qui se mange froid.
Certains médisants diront que c’est en réponse au bâton que j’utilisais pour fouetter la personne devant moi durant la marche. Je ne crois pas cela possible car mon geste n’avait pour objectif que d’apporter un supplément de force à la personne en poste à ces moments-là. La gentillesse est souvent mal comprise et interprétée.
Maintenant, sachant que nous allons donc être légèrement en retard, nous ou plutôt ils (qui n’est pas que le chien de Mickey) décident d’accélérer et c’est à un rythme de sportif de haut niveau que nous terminons la marche.
Enfin presque, parce que cette tapette de Seb, qui ne sait pas lire une carte, craque en pleine montée. “Je ne sens plus mes jambes, elles m’ont lâché mes vieilles cannes, je suis vidé”.
N’écoutant que mon courage et surtout, n’ayant pas le choix, je décide de finir à pieds, enfin en cannes anglaises qui auraient pu être en glaise tellement j’ai reçu de jets de boue. Oubliant la douleur, je clôture ce magnifique parcours en ouvrant la marche et en montrant l’exemple.
Je ne me rappelle plus du nombre de kilomètres parcourus à pieds mais ça devait être énorme.
Nous voilà donc arrivés à l’endroit même où se trouvait Cluny la veille suivant ma théorie sus-évoquée. Les voitures balais nous rejoignent. On replie tout, même la joëlette. Nous remontons presque tous en voiture direction l’hôtel du commerce, en espérant que Cluny n’ait pas rebougé d’ici notre arrivée.
Je dis presque tous, car les sportifs de haut niveau, Armand et Rudy, décident de finir les derniers kilomètres en courant sur la départementale. Bravo à eux !
Des clowns à Cluny
Nous arrivons dans un joli village de France que je ne connaissais pas et qui mérite d’être visité dans d’autres conditions. Nous rencontrons enfin Leila, la tenancière de l’hôtel qui n’est spécialisée dans la relation client.
Le hall de l’hôtel est assez petit mais il a le mérite d’accueillir une magnifique télé dont l’image déformée par un cellophane anti-covid nous servira de support pour regarder le match de rugby France Galles qui n’est pas que l’ex de Laurent Voulzy.
Il a fallu âprement négocier pour avoir l’autorisation d’occuper le hall. Bravo à ceux qui en ont eu la patience.
Nous partons tous dans nos chambres respectives afin de pouvoir nous laver dans des baignoires sabots (qui ne sont pas sans rappeler les maisons de nos grands-parents) avant de partir conquérir Cluny.
La photo est prise par Anne-Sophie, notre experte en photographies prise avec un portable cassé. Armand ne sait pas se tenir mais Jean Philippe ne lui en tient pas rigueur. Vous remarquerez que les tables sont bien séparées. Le couvre-feu vient de tomber sur Cluny, il va falloir manger séparés et rentrer avant 21 heures.
Chacun y va de son plat mais je crois que l’andouillette a eu le plus de succès.
Puis arrive le dessert. Certains veulent boire un Irish coffee, mais le serveur avoue ne pas savoir bien les réaliser.
Qu’à cela ne tienne, Rudy se propose de former le personnel à la conception du digestif fétiche du groupe.
Le résultat est plus que probant, les couches de whisky et de café sont bien séparées. L’Irish est tellement chaud que les pailles fondent quand on les laisse dans le verre.
Encore toutes nos félicitations à Rudy qui vient encore de prouver qu’il a plusieurs cordes à son arc.
Il est temps de rentrer à l’hôtel car l’heure du couvre feu fraîchement établie sur Cluny approche ainsi que l’heure de début du match de rugby.
Les chaises se mettent en place, on hésite à enlever le cellophane pourri qui déforme le visage de tous les joueurs. Les caméras ont raison de notre volonté, le cellophane ne bougera pas ce soir. Leila, la tenancière, n’est plus là, elle a bien-sûr rejoint ses chasseurs.
Les duos se forment alors que l’espace dont nous disposons est relativement limité. Certaines de nos épouses décident de monter et de regarder autre chose à la télé. Le premier duo et le plus exubérant composé d’Armand et Jean Philippe se complète bien dans l’explosivité et l’arbitre en prend pour son grade. Seb et Vivi, notre deuxième duo gagnant, est plus dans la technique, l’analyse est plus posée, intelligente, toutes ces années à éduquer et entraîner ensemble refont surface, l’osmose est toujours présente et ça fait plaisir à voir même s’il ne sait pas lire une carte.
Laurent boit sa bière sans mot dire ni maudire, c’est beau et ça se note. Anne-so est là aussi et assiste au double spectacle, celui donné à la télé et celui offert par des spectateurs aussi gais qu’ils sont avinés.
Notre dernier duo, plus sage, est composé de Rudy et de moi-même. Pendant ce match, ils vont cultiver la mauvaise foi et tenter de faire sortir Armand de ses gonds même si la chose est plutôt aisée. Des “Toulonnais, Toulonnais, Toulonnais” sont chantés à tue-tête. Mais rien y fait, Armand reste dans son match malgré quelques regards bien noirs lancés dans notre direction.
Le match passe puis se termine par une belle victoire. Les Français ont su s’adapter à un arbitrage particulier, mais ils avaient quand même des sales trognes.
Jean Philippe procède au rangement dans la salle de visionnage mais pas suffisamment aux yeux de Leila qui, affolée par notre conduite et l’état de son hall d’entrée, essaye en vain de nous appeler au standard de l’hôtel.
Puis, Armand, Jean Philippe, Laurent, Rudy et moi-même décidons de refaire le monde dans la cour arrière de l’hôtel, aussi grande que le hall d’entrée mais mieux décorée puisque agrémentée par une magnifique fontaine ornée de plantes en plastique. Je blague, elle est moche.
Nous buvons quelques délicieuses bières et une heineken, presque toutes ramenées par notre ami Jean Phi, et nous refaisons le monde, On se fait des compliments, on s’aime, l’alcool aidant.
Il est minuit, ou une heure, ou 3 heures, on ne sait plus quand nous décidons d’aller nous coucher en zigzaguant. Les avis et témoignages sont partagés.
Personnellement, je vais m’endormir en moins de temps qu’il faut pour dire ouf. Ces 26 km m’ont épuisé.
The last day but not the least
Le réveil est plus douloureux que celui de la veille en ce qui me concerne. Je descends au moment où Leila gronde ses clients comme ses enfants.
Mon état et ses remontrances me font quitter la salle du petit déjeuner afin d’aller prendre l’air.
J’arrive tout de même à me nourrir de ces excellents croissants de boulangerie qui ne sont plus faits en boulangerie puis je monte chercher mes bagages. Cet hôtel me laisse plein de souvenirs mais ne va pas me manquer.
Le départ de la dernière balade tous ensemble ne se fait pas de Cluny centre. Nous partons de la Grange du bois, lieu choisi par ceux qui restent dormir encore une nuit pour y loger. L’emplacement est magique. On y voit la roche de Solutré, dont je n’imaginais même pas la présence dans cette région. En fait je crois que je n’aurais pas pu la situer sur une carte avant.
Il y plane comme une odeur de vieux socialisme.
C’est donc tous réunis que nous entamons la dernière balade qui doit nous mener à Fuissé pour une visite de cave à 11h30 pétantes.
Le risque est trop grand, la visite trop importante, je prends la décision de prendre la carte des mains du leader pour guider la troupe de façon plus efficace.
Je sens bien qu’il est déçu, mais quelle n’aurait pas été sa déception si, par malheur, nous étions arrivés en retard pour la visite et avions trouvé porte close.
Je suis sûr qu’avec le recul, aujourd’hui, il se dit que j’ai eu raison. Enfin si ce n’était pas le cas, en lisant ces lignes, il doit se dire que j’ai eu raison.
Bref, j’ai été bon, très bon même. Attention, dans 50 mètres on tourne à droite, attention dans 200 mètres on tourne à gauche. Une lecture de plan nécessite cette rigueur qui me caractérise si bien.
Cette balade ne connait quasiment que des descentes, sauf un beau raidillon récompensé par une distribution de congolais. Et c’est à 11h30 que nous arrivons, comme des fleurs, comme un petit oiseau, comme un petit cochon qui rentre au bercail, à la cave de Fuissé : La cave Luquet.
Et franchement, quelle bonne idée de terminer ce périple par ce qui fait la renommée de la Bourgogne : son vin.
On a écouté sans toucher, Covid oblige. C’était pas facile pour tout le monde, il a fallu le rappeler à Maud assez régulièrement quitte à la punir devant la propriétaire pour qu’elle comprenne enfin.
On a dégusté, on a acheté et aujourd’hui encore, quand j’ouvre une bouteille, je me dis qu’on a bien fait.
La pression du timing des départs commençant à se faire sentir, nous nous sommes rendus au restaurant d’à côté, réservé pour l’occasion : L’O des vignes.
Et là aussi, c’était rudement bon. Certains clients s’étant jetés sur les tartares, nous nous sommes rabattus sur le poulet de Bresse sans regret.
Et comme il n’est de bonne compagnie qui ne se quitte et que toutes les bonnes choses ont une fin, il était temps pour nous de regagner nos pénates Lambescaines.
Conclusion
Bien c’est formidable les copains, on s’est tout dit, on serre la main, on peut pas mettre 3 jours sur table comme on étale ses lettres au scrabble.
Je tiens à remercier en tout premier, et je crois que tout le monde va se joindre à moi, mon cryothérapeute sans qui tout cela ne serait jamais arrivé. 😈
Je rigole bien sûr…
C’est un fabuleux week-end que m’ont offert les copains. J’en ai pris plein les yeux et plein le cœur. Je suis reparti nourri de cet amour et de cette amitié qu’ils m’ont donné.
Ce sont des amis en or. Ils sont ma famille en or.
Je souhaite à chacun d’entre vous d’être entouré de la sorte, c’est le plus beau cadeau que la vie puisse vous faire.
Maud, Anne-Sophie, Chrystelle, Babeth, Vivi, Laurent, Jean-Philippe, Rudy, Armand, Mon Seb ET Stéphanie, je vous aime.
MERCI
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