Et hop, un nouveau Polar. Bernard Minier fait partie de mon paysage littéraire incontournable quand il s’agit d’énigmes policières. Il signe ici un roman de plus de 550 pages qui se lit très facilement
Où ?
L’histoire se déroule à Hong Kong, un Hong Kong noir, pollué et corrompu séparé en 2 parties : Les très riches et les très pauvres.
Quand ?
L’histoire est contemporaine mais on baigne dans un futur technologique qui d’après certains spécialistes du genre ne serait si éloigné que cela.
Qui ?
- Moïra, une jeune française, héroïne de l’histoire.
- Ming, grand patron Hongkongais d’une entreprise du numérique
- Julius, fils de Ming
- Lester, Ignacio, Wang Wu, Tove, … : Les collègues d’origines différentes avec qui personnellement je ne souhaiterais pas travailler.
- Chan, le bon flic
L’histoire :
Moïra, jeune Française reconnue par ses pairs dans le milieu du numérique, est embauché par le géant Hongkongais du moment : L’empire Ming. Moïra est le fruit de l’union d’une mère qui a vite basculée dans la folie et d’un père inconnu. Son enfance et la folie de sa mère la suivent tout au long du bouquin.
A peine arrivée sur le sol Hongkongais, elle est prise à partie par 2 policiers d’un organisme anti-corruption qui la mettent en garde sur la société dans laquelle elle est censée travailler. Ça met en confiance…
Professionnellement, elle fait partie d’un projet de développement ultra secret et sécurisé : DEUS. DEUS est un chat-bot hyper abouti qui doit devenir le conseiller personnel de tout à chacun dans un futur proche. Imaginez Alexia ou Google home avec une voix normale et naturelle, capables de discuter avec vous de tout, capables de vous guider dans vos choix, parce qu’ils connaissent tout de vous et tout sur tout. Imaginez un ami virtuel qui ne rit jamais de vous, ne dort jamais, toujours disponible et qui ne vous envoie jamais sur les roses.
Bien-sûr, cela ne se fera pas sans heurts. Les collègues sont bizarres, des airs de conspirations et de secrets flottent dans l’air et, cerise sur le gâteau, un assassin fou et atroce tue les jeunes salariées du groupe.
On ne ressort pas de ce bouquin sans se poser énormément de questions sur les bienfaits du progrès numérique.
Bonne lecture.