Une fois n’est pas coutume, mon manque de culture littéraire m’amène pour la 1ère fois sur la route de Didier Van Cauwelaert. Un écrivain à succès, qui a remporté le prix Goncourt, mais pas que, puisqu’il n’est pas qu’écrivain papier et il n’a pas gagné qu’un seul prix. Moralité : Je ne l’ai pas lu pour la 1ère fois parce qu’il n’est pas connu, mais bien parce que je ne lisais pas. Un grand merci à Sylvie qui m’a mis le livre dans les mains.

Où ?

L’histoire se déroule en France, peu importe la ville exacte, le voyage est plus temporel.

Quand ?

L’histoire est contemporaine. Le héros, qui ne vous laisse pas de bois, part d’une situation au présent et on avance vers l’avenir en se remémorant son passé.

Qui ?

  • Tristan, le poirier tri-centenaire
  • Yannis, l’écrivain amoureux des arbres
  • Manon, ou Tristane, jeune voisine du propriétaire de l’arbre, future sculpteure sur bois.

L’histoire :

L’auteur a abattu du bois pour écrire un tel bouquin. Voici l’histoire originale de Tristan, poirier tri-centenaire, qui s’écroule un jour de tempête juste avant d’être intégré par un critique d’arbres dans le bouquin des arbres remarquables.

Tristan est le héros du bouquin. il nous raconte comment il meurt, s’éteint, comment il en prend conscience, si tant est qu’il ait une conscience. Il continue de vivre avec les personnes qui pensent encore à lui ou qui possèdent encore un peu de lui. Il faut dire que Manon sculpte sa première œuvre dans le bois de Tristan et que c’est de lui que lui viendra son nom d’artiste : Tristane.

Il accompagne donc Yannis l’écrivain et Tristane la sculpteure, tout au long de leurs vies respectives tout en étant absorbé, adouci ou gêné par ses souvenirs aussi étonnants qu’intéressants.

Ce bouquin donne envie de se rapprocher de la nature et d’étudier le langage des arbres de façon plus scientifique. En tout cas, il est à lire sans modération, vous n’aurez pas la gueule de bois. 😆

Bonne lecture.