Les week-ends se suivent et se ressemblent. La Provence devient plus lumineuse et le soleil fait de plus amples apparitions, ce qui nous permet de profiter des extérieurs quand le mistral nous laisse tranquille. Il est à noter que, sur la terrasse, nous sommes quand même à l’abri du vent quand celui-ci survient du couloir rhodanien.
Nous avons la chance de recevoir des personnes que nous apprécions (on n’est pas maso non plus 😂). Mon cousin et sa douce nous font l’honneur de leur présence quand ils sont en déplacement professionnel dans le secteur. De ma famille choisie offerte par l’ovalie, Virginie et Armand nous ont comblé de joie en venant profiter des charmes de la Provence. Ils ont découvert Marseille pour la 1ère fois et sont repartis conquis. Et enfin, ce week-end, j’ai eu la chance de jouer au golf en excellente compagnie en la personne de Samuel qui est descendu du plat pays pour tester ses clubs au soleil. Nous devions être 4, mais de prompts désistements, nous nous vîmes 2 en arrivant au 1er départ.
Bizarre, me direz-vous, de voir un tel titre alors que tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes ensoleillés.
Je suis d’accord avec vous, je n’arrive pas à me sortir de ce sentiment bizarre. Je suis angoissé de tout et de rien. Je suis même angoissé d’écrire car je n’ai pas la certitude de trouver les bons mots pour décrire ce flou qui m’habite. Aucun jeu de mot ne sera autorisé sur cette dernière phrase.
Malgré ces très bons moments passés, je subis des déceptions relationnelles. Ces déceptions sont en partie de mon fait puisque, je reste dans l’ignorance volontaire par mon manque de communication mais je reste persuadé, et sûrement à tort, que je serai encore plus déçu par les résultats de cette communication.
L’amitié est un chose fondamentale pour moi. J’en ai besoin. Il n’est pas nécessaire d’être en contact 24h/24, je n’en suis d’ailleurs pas capable et je n’en possède pas l’envie, j’aime respirer. Sauf si l’ami(e) en question a besoin de moi, alors je deviens disponible à hauteur de ce que je peux apporter et tant qu’elle ou il en aura besoin. J’adore me sentir utile. Mais je n’aime pas ce que j’appellerai les manquements à l’amitié.
Je m’explique.
Voilà, c’est là que la bât blesse. Je ne sais pas m’expliquer où je ne souhaite pas m’expliquer. Il n’y a peut-être même aucun intérêt à m’expliquer. Je commence même à me demander si il y a un intérêt à écrire cet article. Mais comme je suis persuadé que rien n’arrive par hasard alors j’imagine que cet article aura un intérêt. D’ailleurs quand on relit ce paragraphe, on constate qu’il y a déjà beaucoup d’intérêts d’écrits.
Rassurez-vous, si toutefois vous aviez besoin d’être rassuré, vous n’êtes pas l’objet de ce manquement, la personne en question ne lisant jamais mes articles. De toute façon, même si elle ou il lisait mes articles, je dirais le contraire afin qu’elle ou il ne se sente pas concerné(e). Voilà, j’ai mis tout le monde dans le brouillard et j’ai vidé à moitié ma poche pleine de fiel. Je me fais donc, à juste titre, chevalier du fiel et je vais de ce pas contacter le fameux duo pour en faire un trio qui n’est pas que Louis. Je sais de quoi je parle, je connais la chanson. Pour info, Hubert l’un des 2 chanteurs, est décédé, paix à son âme. Ce qui ne fait pas de lui un saint, et tant mieux, car il détestait la cuisine au beurre et encore plus quand c’est du St Hubert.
Petit aparté
Il faut quand même que je vous raconte cette petite histoire de belle plante qui fut mais qui n’est plus : notre Aloé Vera qui a perdu la vie et la vue et qui ne verra plus. En voici la preuve.
Mon épouse et moi-même, dont les connaissances sur les plantes se limitent aux plantes de pieds, avons laissé notre magnifique Aloé Véra s’émoustiller tout l’hiver en extérieur sans protection aucune. Pas de soucis, avons-nous pensé, nous en voyons beaucoup sur les bords de route (dans le Sud), ils ne craignent pas le froid. La gelée est arrivée et l’Aloé n’a pas résisté. La plante est encore là, gisant dans son pot, et à chaque personne qui me demande pourquoi je ne l’ai pas rentré cet hiver, je raconte cette histoire d’Aloé en bord de route bien vivace. C’est à n’y rien comprendre, ça ne peut pas être un problème de pot, l’Aloé a pour principale vertu de les soigner.
Puis un jour, la lumière nous a été apportée par notre femme de ménage : L’aloé Vera des bords de route n’en est point, c’est de l’agave… Ça ressemble à l’Aloé Vera mais ce n’est pas de l’Aloé Vera. Et c’est beaucoup plus résistant au froid…
Alors j’imagine déjà les « monsieur je sais tout » qui lisent l’article et qui disent tout haut devant leur écran : « Je le savais ». Je leur réponds que maintenant je le sais aussi !
Je n’ai plus qu’à acheter de l’agave si je souhaite que cela tienne en extérieur.
Voilà donc une partie de mon angoisse comblée, celle de l’ignorance. Reste à combler le reste dont j’ignore la provenance. Il ne me reste plus qu’à chercher mais ça gave.
Pour ceux qui me suivent depuis longtemps, le procès est toujours en stand-by, j’ai contacté ma chirurgienne pour prendre la température quant à une future opération dont je me passerais bien et ma femme a mis un appareil dentaire pour être encore plus belle dans un an et demi. J’ai vérifié, mon vaccin contre le tétanos est à jour, je ne risque rien à l’embrasser.
J’ai toujours rêvé de terminer un texte à la Christophe Dechavanne, alors : Sortez couverts.