Ça fait longtemps que ce thème me taraude l’esprit. Il apparait régulièrement dans mes pensées sans que pour autant, l’envie me prenne de le coucher sur le papier. Des freins m’apparaissent, le principal étant : Je n’ai pas assez de contenu pour en écrire un article. Sauf que, qui a dit que mes articles devaient forcément être longs à part Google qui compte mes mots pour le référencement ? Personne.
Alors, je me lance, au lendemain d’une naissance, la plus belle des raisons pour entamer ce sujet. C’est sa petite bouille de championne en illustration de cet article.
J’avais bien pensé parler de Jeanne Mas et de sa célèbre chanson « Toute 1ère fois », mais son contenu me laisse coi, alors je pique son thème et je lui redonne un souffle nouveau. Elle avait volé le thème du rouge et noir à Stendhal, c’est donc un juste retour des choses. Le karma !
La naissance
À ceux qui croient en la réincarnation, l’exemple suivant que je vais citer n’est posé que dans le cadre de cette incarnation. Et ce n’est pas complétement faux puisque l’enfant incarné est censé avoir tout oublié de ses anciennes, si tant est qu’il y en ait eu.
Donc, la naissance est la première fois par excellence : la première bouffée d’air, le premier contact avec d’autres humains, le premier contact avec la peau de maman et de papa. Maman et son rythme cardiaque qui m’a tant bercé et papa avec sa voix que j’entends enfin de façon moins étouffé.
Puis, avec le temps et avec l’aide du développement de ses capacités et de ses sens, l’enfant fera face à beaucoup de premières fois qui l’émerveilleront ou pas.
La naissance, c’est aussi une 1ère fois pour les parents. La découverte de l’amour filiale que le temps et les prouesses de nos chères petites têtes blondes cherchent à mettre à l’épreuve. Et quelque soit le nombre d’enfants, la naissance laisse toujours cette sensation de 1ère fois.
En ce qui me concerne
La vie suit son cours et l’on découvre de moins en moins de choses parce que l’on en a déjà vu beaucoup. Et puis un jour, l’accident survient dans mon cas, la maladie, dans d’autres et on se retrouve à l’hôpital en ayant conscience de la fragilité du corps humain et de la vie en général.
Et un jour, on sort, pour les plus chanceux. 🙏 la vie.
Et on redécouvre ce qu’il y a autour de nous avec les yeux de la première fois. L’émerveillement est de retour. On récupère ces yeux d’enfants qui s’illuminent quand ils voient pour la première fois une chose nouvelle. C’est émotionnellement très fort puisque l’on redécouvre, mais cette fois-ci, en pleine conscience.
On touche, on respire, on ressent comme un enfant avec les capacités d’un adulte.
Et j’ai conscience que si on ne l’entretient pas, cette sensation re disparait très vite.
En cette période particulière
Je vous invite à prendre conscience de temps en temps, à vous attarder sur ces choses simples de la vie que l’on répète tous les jours et à les admirer. La beauté du soleil, la chaleur qu’il répand, la douceur et la force d’un arbre, la nature en général, toutes ces choses qui nous entourent, regardez-les, touchez-les, sentez-les comme si c’était la 1ère fois.
Savourez ce que vous avez. Aimez-vous vous-même et aimez les autres. Acceptez ce qu’ils sont et ceux qu’ils sont. Passez d’excellentes de fêtes de fin d’année et buvez un coup à ma santé.
Moi je passe en mode famille, amour, gloire et beauté.
Line attendue, Line a tendu, L’INA tendu, voire dans le titre qui nous concerne l’inattendu rend la vie magique. Cette phrase, je ne la sors pas de mon chapeau à malices, je la sors tout droit du mur des toilettes de ma sœur. Je la trouve fort à propos au vu des dernières semaines que je viens de traverser.
Car l’inattendu, qui ne l’était plus quand nous avons été mis au courant ou peut-être quelques jours après, l’était bien au moment où les informations que je vais vous communiquer nous ont été transmises.
Prenons les choses dans l’ordre, telles qu’elles me sont apparues.
La visite des copains
Un jour, alors que j’étais en train de faire comme tous les autres jours, je reçois un message de Seb, le copain du rugby. Il devait passer chez nous bien avant dans la saison mais, un accident, qui a touché sa maman, l’a empêché de venir. Heureusement, tout se passe bien pour la maman, qui je l’espère, lit mes aventures sur mon blog au moment même où, vous-même les lisez.
Donc je reçois un message me demandant si nous sommes à même de les recevoir, son épouse et lui, fin juin. Inattendu non ?
L’amitié qui frappe à votre porte, ça ne se refuse pas. Je reçois le message du matin et je réponds le soir après avoir reçu l’aval de la patronne qui, entre deux, travaille comme une acharnée. Je vous laisse imaginer (pour ceux qui le connaissent), comment ce silence de quelques heures a pu être interprété par Seb qui n’est pas du style à s’imaginer des choses. « On n’aurait peut-être pas du demander, Ça ne se fait pas de s’imposer, Tu as vu Babeth, ils ne répondent pas tout de suite, c’est bizarre, ils vont se sentir obligés… ».
Ne nous le cachons pas, cette visite sera bénéfique pour nous deux et ce, pour deux raisons :
La 1ère, nous ne nous sommes pas vus depuis un bail. En amitié, quelques semaines peuvent être un bail.
La 2ème, qui aurait aussi pu être la 1ère, ne lui déplaise, nous (Seb et moi) ne sommes pas en grande forme et on en a besoin.
Je vous passe les détails sur la forme du copain parce que je suis au centre de ce blog et qu’il ne peut y avoir d’yeux que pour moi. La colère est toujours présente, je suis tendu comme Natacha, la douleur ne va pas en s’atténuant, c’est même plutôt (qui n’est pas qu’un chien) le contraire. Les tendinites me réveillent de plus en plus et le pied droit est en flamme de façon continue (c’est une image, il ne brûle pas vraiment. On est dans le domaine du ressenti). Les relations familiales (non maman, pas avec toi, avec ma douce et mes 2 casse-pieds) sont parfois tendues, la vie des gens n’est pas telle qu’on la voit sur Instagram. Entre 2 photos, on en chie comme tout le monde. 😱 un gros mot, je m’en fous, je le laisse. On en chie, disais-je, et contrairement à ce que vous pensez, c’est aussi parfois de ma faute.
L’avantage, en recevant le copain et sa douce, c’est qu’on peut se dire les choses. On se connait. Et se vider la besace aux émotions quand on est face à son miroir, ça fait du bien. C’est exactement le même principe que pour l’écriture sur ce blog. C’est thérapeutique. En plus, on peut le faire en buvant du rosé, et ça, c’est bien.
Ils n’ont pas fait que m’écouter pleurer sur mon sort et moi sur le sien, ils ont aussi taquiné le chemin de randonnée et je pense qu’ils y ont pris du plaisir. Il faut dire que c’est beau par ici et que le climat y est plus clément. 😎
Le moulin de Cézanne. C’est sûrement là qu’il faisait la farine pour son pain, rendue célèbre par la chanson de France Gall « Cézanne pain ». Par contre, je ne sais pas comment il a fait rentrer 16 ânes là dedans.
Et puis on a mangé les glaces de chez Quillé à Miramas le Vieux, magnifique petit village provençal en vieilles pierres avec une vue imprenable sur l’étang de Berre. C’est qui Quillé content ? C’est nous.
Les heures sont passées à grande vitesse, c’est toujours la même chose quand on passe du bon temps et c’est tant mieux. Puis ils sont remontés vers le Nord pour retrouver les leurs mais pas pour aller à la pèche.
Le mariage de ma sœur
Marion, ma petite sœur m’a annoncé il y a quelques semaines qu’elle allait se marier. Inattendu non ?
La 1ère raison est simple, je pense qu’ils s’aiment et, de toute façon, Jérémy n’a pas le choix, il a plutôt intérêt à dire oui. La 2ème raison, le couple souhaite adopter (j’espère que je peux le dire) et le mariage facilite grandement le processus. (Pour moi aussi, le procès suce mon énergie)
Quand ils décident de sauter le pas, il faut faire vite. Décision est prise de réaliser dans un premier temps un mariage civil. Le religieux suivra plus tard quand les conditions sanitaires permettront de recevoir plus de monde.
Comme chacun sait, j’habite loin de chez eux et, il est convenu que nous ne remontions pas avec femmes et enfants pour assister à la noce. Elle le comprend, je la comprend, tout se passe bien dans le meilleur des mondes.
En sous-marin, je regarde quand même le prix des vols. On ne sait jamais, je pourrais y aller seul. Le coût du billet est dérisoire, je réserve et me voilà parti dans le Nord sans que les mariés s’en doutent. Inattendu non ?
Je ne préviens personne pour éviter les gaffes, si ce n’est mes parents et mon frère, alors que c’est bien par ma mère que la boulette pourrait survenir 😂. Il faut bien venir me chercher à l’aéroport et prévoir mon couchage. Mes amis ne sont pas au courant, je ne veux froisser personne et ce week-end est un week-end familial. Je n’aurai pas le temps de visiter tout le monde même si j’ai une folle envie de les voir tous.
J’arrive donc dans le Nord et je décide de faire mon apparition lors de l’instant coiffure de la mariée le matin avant qu’elle ne soit maquillée, pour ne pas abimer le maquillage si elle pleure. Tadam ! (c’est un bruit de tambour) Qui c’est que v’là ? C’est moi. Ma sœur est ravie, elle verse une larme, son futur mari aussi. Inattendu, non ?
Le mariage se fait, le temps est de la partie (je n’ai pas dit le beau temps) et, samedi soir, à 2 grammes (à partir d’une certaine heure on calcule en grammes), je vois ce mantra dans les toilettes de ma sœur (l’eau, c’est diurétique) et je la prends en photo parce qu’elle me parle. L’inattendu rend la vie magique.
J’ai hâte de faire le mariage religieux, j’ai fait la connaissance de certains énergumènes que j’aurai plaisir à revoir. Veuillez noter que la réciproque n’est peut-être pas vraie. Je sais être un peu lourd parfois. 😎
Départ en vacances
Le mariage passé, je redescends dans ma Provence d’adoption pour préparer mes bagages. Nous partons en Corse sous peu.
La semaine avant de partir, je tombe malade et pas qu’un peu, j’ai le sentiment d’avoir attrapé le variant Delta. Notre fils nous annonce qu’il est cas contact et qu’il ne pourra donc pas venir. Inattendu , non ?
Un test la veille du départ me donne comme étant négatif au Covid, je pars rassuré. Il me reste certains symptômes mais tout va bien.
La suite au prochain épisode.
Belle journée à tous et si vous lisez ce texte le soir, on a qu’à dire que c’est pour demain et pour toutes les journées qui suivront.
Le soleil vient de se lever, encore une belle journée et elle va bientôt arriver, ma douleur au pied. Les amoureux de la chanson Française dans le milieu publicitaire auront bien sûr reconnu l’ami Ricoré. Les vrais amoureux seront d’ailleurs en train de fredonner l’air et si 1 ou 2 d’entre vous le fredonnent encore cet après midi, alors je serai ravi. 😈
Le titre n’a d’évocateur que la sensation de douleur que je ressent de plus en plus en ce moment, soit la nuit, soit au réveil. Une tendinite située vers le talon d’Achille mais sur l’intérieur du pied droit me donne l’impression désagréable d’avoir le talon cassé.
Je la remercie aujourd’hui, de n’être apparue qu’au réveil et de m’avoir laissé dormir.
Je n’ai pas écrit depuis longtemps. Chaque fois que je souhaite reprendre la plume, j’ai l’angoisse du déjà dit, je me mets à la place de celui qui me lit et qui se dit à raison : Il se répète !
Mais je vais rester à ma place, c’est mieux et déjà assez compliqué sans l’être, sans lettre et sans l’hêtre. (Je me suis dit qu’il ne fallait pas attendre que je sois vieux pour que je lance hêtre dans une phrase).
Revenons à mes petits petons.
Je ne sais pas ce que j’ai fait de trop ce week-end pour que mon pied s’en plaigne. Je ne suis pas resté assis mais je n’ai pas dansé la gigue non plus. J’ai accompagné ma fille à Marseille et les bouchons m’ont fait mal, c’est peut-être ça.
Une amie, en formation de naturopathe, me dirait que je suis en terrain acide et que l’alcool bu sur le week-end ne doit pas aider. Elle me dirait aussi plein d’autres choses, mais comme je ne suis pas naturopathe, je ne saurais sûrement pas les retenir. En écrivant cela, je me protège, je ne suis pas sûr que tu ne lises pas ces mots un jour. Je te vois, fulminant et répétant que tu m’as déjà dit ce qu’il fallait faire, certifiant même que tu me l’as déjà écrit, et tu auras raison. Mais je ne suis qu’un garçon et tu connais les limites inhérentes à notre genre. 😘😘😘
Et sinon
Sinon, je ne lis plus, je ne médite plus ou peu, je joue trop avec mon téléphone. Je ne me rends plus au golf, j’oublie mes cours particuliers avec mon pro (je n’en ai qu’un par mois).
Je me suis fait vacciner avec l’horrible sensation de ne pas l’avoir voulu mais je ne dois pas être le seul dans ce cas. 1ère injection (Pfizer) avec mal au bras pendant 2 jours.
Je suis consolidé, ce qui signifie que je peux enfin être reçu par l’expert médical mandaté par le tribunal dans le cadre de la procédure civile. La consolidation est apportée par mon chirurgien qui déclare que les opérations ne peuvent plus me faire progresser. C’est une bonne nouvelle pour le procès mais un peu moins pour mon handicap qui va rester ce qu’il est.
En ce qui concerne le procès, rien ne bougera avant 2022. Début de la procédure civile en Janvier, cour d’appel pour la procédure pénale et pas de nouvelle de la procédure CIVI lancée en parallèle de la procédure pénale.
C’est la saison des tomates qui commence. C’est bon les tomates. Pour Clarisse, qui va lire cet article en Septembre, ce n’est plus la saison…
Le soleil brille plus, la chaleur s’installe, j’ai monté ma piscine hors sol, je bois mon café en terrasse en écoutant les oiseaux. Ça n’a pas de prix !
C’est la piscine ronde en acier de la marque Gré. Comme je ne suis pas très manuel, je ne l’ai pas montée en 3 heures… 3m de diamètre, ça suffit pour caler mes fesses et les vôtres, alors venez quand vous voulez. Juste, vous appelez avant, d’accord ? 😂
Voilà, c’était un petit article, mais ça me fait du bien de remettre les pieds à l’étrier, à les trier, à laiterie est. Vous ne m’oubliez pas et moi, comme d’habitude, ça me soigne.
Belle journée à tous,
Ps 1 : L’article étant court mais fini, je me suis dit que j’allais aller (c’est moche « allais aller ») prendre des photos pour que l’article soit plus gai. Donc, je descend, je m’approche de la piscine et je me dis « Tiens avant de prendre une photo, je vais nettoyer le petit filtre du moteur ». Je réfléchis pour ne pas faire de bêtises (en plus, je réfléchis), je tourne la manette sur « Fermé », je tourne un peu le chapeau du filtre et là je me dis, « J’ai oublié quelque chose ». La pression de l’eau pousse le chapeau et l’eau commence à sortir. Donc, je resserre le chapeau mais, catastrophe, le joint se fait la malle… N’écoutant que Jean-Pierre Foucaud, j’appelle un ami qui me dit « Tu n’aurais pas oublié les bouchons au niveau du skimmer et de la buse d’évacuation dans la piscine ? ». « Bah si » que je lui réponds. Le mal était fait, j’ai du racler toute l’eau qui était au sol (10 cm sur 3 mètres de diamètre, vous me calculerez le volume, j’attends vos réponses en commentaire). Mes pieds ne vont pas me remercier…
Ps 2 : Au moment où je rédige ce ps, mon pote Seb m’envoie un mail me demandant quand sort mon prochain article. Les grands esprits se rencontrent. 🥰
Ps 3 : Maintenant, il n’est plus petit cet article grâce à mes 2 mains gauches. Il est devenu moyen.
Ps 4 : C’est une console de jeu
Ps 5 : C’est une console de jeu en rupture.
Ps 6 : Il parait qu’on ne dit plus ps mais Rassemblement de la Gauche écologiste pour la joie du peuple Français.
Je me suis rendu chez le dentiste récemment pour faire un check-up de ma belle dentition. J’ai eu la chance, étant petit, de mettre un appareil dentaire, une dent surnuméraire ayant causée tout un pataquès au sein de cette magnifique machine à sourires.
Ne nous voilons pas la face, même si elle l’eut mérité, cette machine à sourires était entourée d’acné et surtout, elle appartenait à un adolescent d’une timidité extrême. Donc, autant dire qu’elle ne lui servait à rien si ce n’est à déblatérer des blagues plus ou moins drôles. L’humour est la seule arme pour ne pas être pris au sérieux en cas d’erreur. Et non, je n’ai pas changé.
Malgré le port de cette centrale électrique, j’ai une dent qui, à ce jour, recule sur la mâchoire du bas et je dois vous avouer qu’elle ne m’aide pas à me trouver beau. Elle recule, elle noircit avec le tartre et l’excès de café, il faut donc la détartrer pour que je la vois moins et que j’ai donc l’impression que les autres la voient moins. Je sais, c’est nul, mais j’imagine que chacun d’entre vous doit se trouver face à ce genre de situation même si ce n’est pas toujours la dent qui est mise en cause.
Je m’installe donc dans le fauteuil de mon dentiste qui me détartre le vilain petit canard, qui est encore loin d’être un cygne, mais dont je me contente aisément pouvant ainsi laissé mon esprit chercher une autre imperfection dont je ne manque pas.
Mais cette charmante dentiste, puisque c’est une femme, trouve que je serre trop les dents et que l’émail situé sur les molaires s’abime et s’en va, laissant place à la dentine qui n’a pas pour rôle premier que de se retrouver en première position. Je laisse à mes amis du rugby, le soin de contacter Gaëtan qui se fera un plaisir de leur faire un cours magistral sur la dentine. Il adore faire son intéressant. 😉 Heureusement qu’il ne sait pas lire, il pourrait m’en vouloir. 😂
Je vais donc devoir porter une gouttière la nuit car, en dormant, je ne peux pas avoir conscience que je grince des dents et je vais surtout devoir apprendre à réagir dès que je sens que je serre les dents la journée.
Revenons aux racines du mal.
Et là, je sens que vous allez rire et il y a de quoi.
Quand j’étais jeune ado prépubère, je trouvais classe et impressionnant que certaines personnes aient les muscles de la mâchoire que se voyaient fortement quand ils s’énervaient. Alors, je me suis empressé de vérifier si, chez moi, ces muscles étaient aussi développés. Le résultat fut largement en dessous de mes espérances, aucun de ces muscles ne bougeait lorsque je contractais la mâchoire.
N’écoutant que mon courage, je me suis mis à l’entrainement en contractant régulièrement mes mâchoires et c’est après des mois de dur labeur que les résultats se firent sentir. Quelle fierté ! Mes muscles montraient enfin mon niveau d’énervement aux personnes qui m’entouraient. C’est du moins l’impression que j’en avais. 😁
Je vous passe le fait qu’il fallait contracter les mâchoires sans que les autres ne s’en rendent compte : l’art de la dissimulation.
Aujourd’hui, cette action est devenue un réflexe mais je peux encore essayer de l’atténuer. Toutefois, il y a une petite problématique qui est venue se greffer aujourd’hui (sans mauvais jeu de mots), c’est celle de la douleur. Car j’ai aussi appris à serrer les dents quand j’ai mal. Et j’ai mal souvent, donc je serre les dents régulièrement.
Je vais donc devoir changer de stratégie et apprendre à serrer autre chose. Je pense bien-sûr aux fesses, c’est ce qu’il y a de plus facile. Je vais donc m’approcher des cultivateurs de noix du Périgord afin qu’ils m’envoient leur production et je vais m’entrainer à les casser avec mes fesses. Je ne manquerai de vous avertir le jour où j’y arrive. Je sens que ça va être long.
Tout ça n’explique pas le titre
Le bon chemin…
Je travaille sur mon ombre qui contient sûrement des choses qui me pèsent. Mais j’avance. Je travaille sur ma colère, qui survient vite, très vite, trop vite, mais que j’arrive à canaliser de mieux en mieux.
Je suis aller voir un magnétiseur la semaine dernière et ça m’a fait un bien fou. Il a senti ma colère, son besoin de s’exprimer. Elle survient, d’après lui, quand j’ai l’impression que je ne vais pas être entendu ou écouté. Mon « moi » qui se croit invisible parce qu’il voulait l’être quand il était jeune (timidité) se sent obligé d’élever la voix et de monter dans les tours.
Il a pratiqué un soin énergétique, aidé par ses guides, dans lequel je suis parti loin, très loin. J’ai rêvé énormément, j’ai rêvé que je rêvais et que je me réveillais encore bloqué dans mon rêve. Ça a duré une grosse heure mais je n’ai eu aucune notion du temps qui passe. J’ai juste vu plein de choses, peut-être plein de messages, qui se sont complètement évaporés à la fin du soin.
Je l’ai quitté groggy, vidé mais reposé et serein.
Depuis, je communique mieux. Pourvu que ça dure.
Le petit plus
On m’a dit dernièrement qu’en partant dans le sud, nous avions blessé certaines personnes. Je n’avais jamais vu cela sous cet angle. Quand on quitte ses racines, on ne voit que le courage qu’il faut pour y arriver et on ne pense pas du tout au vide que l’on peut laisser ou au mal que l’on peut causer en partant. Peut-être par égoïsme, car dans ces moments-là, il est vrai que l’on ne pense qu’à soi.
Alors à tous ceux que l’on a pu blesser, je présente mes plus sincères excuses. On se rattrapera. 🥰
Les week-ends se suivent et se ressemblent. La Provence devient plus lumineuse et le soleil fait de plus amples apparitions, ce qui nous permet de profiter des extérieurs quand le mistral nous laisse tranquille. Il est à noter que, sur la terrasse, nous sommes quand même à l’abri du vent quand celui-ci survient du couloir rhodanien.
Nous avons la chance de recevoir des personnes que nous apprécions (on n’est pas maso non plus 😂). Mon cousin et sa douce nous font l’honneur de leur présence quand ils sont en déplacement professionnel dans le secteur. De ma famille choisie offerte par l’ovalie, Virginie et Armand nous ont comblé de joie en venant profiter des charmes de la Provence. Ils ont découvert Marseille pour la 1ère fois et sont repartis conquis. Et enfin, ce week-end, j’ai eu la chance de jouer au golf en excellente compagnie en la personne de Samuel qui est descendu du plat pays pour tester ses clubs au soleil. Nous devions être 4, mais de prompts désistements, nous nous vîmes 2 en arrivant au 1er départ.
Bizarre, me direz-vous, de voir un tel titre alors que tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes ensoleillés.
Je suis d’accord avec vous, je n’arrive pas à me sortir de ce sentiment bizarre. Je suis angoissé de tout et de rien. Je suis même angoissé d’écrire car je n’ai pas la certitude de trouver les bons mots pour décrire ce flou qui m’habite. Aucun jeu de mot ne sera autorisé sur cette dernière phrase.
Malgré ces très bons moments passés, je subis des déceptions relationnelles. Ces déceptions sont en partie de mon fait puisque, je reste dans l’ignorance volontaire par mon manque de communication mais je reste persuadé, et sûrement à tort, que je serai encore plus déçu par les résultats de cette communication.
L’amitié est un chose fondamentale pour moi. J’en ai besoin. Il n’est pas nécessaire d’être en contact 24h/24, je n’en suis d’ailleurs pas capable et je n’en possède pas l’envie, j’aime respirer. Sauf si l’ami(e) en question a besoin de moi, alors je deviens disponible à hauteur de ce que je peux apporter et tant qu’elle ou il en aura besoin. J’adore me sentir utile. Mais je n’aime pas ce que j’appellerai les manquements à l’amitié.
Je m’explique.
Voilà, c’est là que la bât blesse. Je ne sais pas m’expliquer où je ne souhaite pas m’expliquer. Il n’y a peut-être même aucun intérêt à m’expliquer. Je commence même à me demander si il y a un intérêt à écrire cet article. Mais comme je suis persuadé que rien n’arrive par hasard alors j’imagine que cet article aura un intérêt. D’ailleurs quand on relit ce paragraphe, on constate qu’il y a déjà beaucoup d’intérêts d’écrits.
Rassurez-vous, si toutefois vous aviez besoin d’être rassuré, vous n’êtes pas l’objet de ce manquement, la personne en question ne lisant jamais mes articles. De toute façon, même si elle ou il lisait mes articles, je dirais le contraire afin qu’elle ou il ne se sente pas concerné(e). Voilà, j’ai mis tout le monde dans le brouillard et j’ai vidé à moitié ma poche pleine de fiel. Je me fais donc, à juste titre, chevalier du fiel et je vais de ce pas contacter le fameux duo pour en faire un trio qui n’est pas que Louis. Je sais de quoi je parle, je connais la chanson. Pour info, Hubert l’un des 2 chanteurs, est décédé, paix à son âme. Ce qui ne fait pas de lui un saint, et tant mieux, car il détestait la cuisine au beurre et encore plus quand c’est du St Hubert.
Petit aparté
Il faut quand même que je vous raconte cette petite histoire de belle plante qui fut mais qui n’est plus : notre Aloé Vera qui a perdu la vie et la vue et qui ne verra plus. En voici la preuve.
Pas de chance, notre aloé vera est mort. Moi qui pensais qu’il avait du pot !
Mon épouse et moi-même, dont les connaissances sur les plantes se limitent aux plantes de pieds, avons laissé notre magnifique Aloé Véra s’émoustiller tout l’hiver en extérieur sans protection aucune. Pas de soucis, avons-nous pensé, nous en voyons beaucoup sur les bords de route (dans le Sud), ils ne craignent pas le froid. La gelée est arrivée et l’Aloé n’a pas résisté. La plante est encore là, gisant dans son pot, et à chaque personne qui me demande pourquoi je ne l’ai pas rentré cet hiver, je raconte cette histoire d’Aloé en bord de route bien vivace. C’est à n’y rien comprendre, ça ne peut pas être un problème de pot, l’Aloé a pour principale vertu de les soigner.
Puis un jour, la lumière nous a été apportée par notre femme de ménage : L’aloé Vera des bords de route n’en est point, c’est de l’agave… Ça ressemble à l’Aloé Vera mais ce n’est pas de l’Aloé Vera. Et c’est beaucoup plus résistant au froid…
Avouez que la ressemblance est frappante
Alors j’imagine déjà les « monsieur je sais tout » qui lisent l’article et qui disent tout haut devant leur écran : « Je le savais ». Je leur réponds que maintenant je le sais aussi !
Je n’ai plus qu’à acheter de l’agave si je souhaite que cela tienne en extérieur.
Voilà donc une partie de mon angoisse comblée, celle de l’ignorance. Reste à combler le reste dont j’ignore la provenance. Il ne me reste plus qu’à chercher mais ça gave.
Pour ceux qui me suivent depuis longtemps, le procès est toujours en stand-by, j’ai contacté ma chirurgienne pour prendre la température quant à une future opération dont je me passerais bien et ma femme a mis un appareil dentaire pour être encore plus belle dans un an et demi. J’ai vérifié, mon vaccin contre le tétanos est à jour, je ne risque rien à l’embrasser.
J’ai toujours rêvé de terminer un texte à la Christophe Dechavanne, alors : Sortez couverts.
Je commence cet article et je sais pertinemment que je ne le terminerai pas aujourd’hui. Mais je suis sûr d’une chose, c’est que je n’entame pas quelque chose si ce n’est pas pour le terminer.
Alors que le général de Gaulle s’est rendu célèbre entre autre grâce à l’appel du 18 juin, je sais que je ne resterai pas dans les anales avec la pelle du 18 février, mais aujourd’hui, j’ai l’impression de creuser mon trou.
Ce n’est pas le trou dont on parle quand on fait carrière, ni le trou qui accompagne le dernier voyage, mais plutôt le trou que l’on creuse tellement longtemps, qu’à un certain moment on se rend compte que l’on est trop profond et que l’on ne peut plus remonter.
J’ai sûrement des solutions, une échelle planquée dans un coin mais là, il fait trop sombre et je ne la vois pas.
Comme vous pouvez le voir sur la photo du jour en tête de l’article, j’ai la chance d’avoir le cou bloqué. Vous vous dites sûrement, il s’est fait cela en faisant des abdos ou en tentant des choses extravagantes au lit parce qu’il a une imagination débordante !
Je vous dirais que vous avez raison mais uniquement sur l’imagination débordante, parce que pour le reste, vous vous trompez largement. Je me suis bloqué le cou en m’essuyant les cheveux ce matin…
Ce n’est pas un truc de dingue ça ? Je m’essuie les cheveux et crac, le cou en vrac et la tête dans le sac.
Qu’est-ce que je vous avais dit ?
Un saut dans le temps et nous voilà le 24 février, à quasiment une semaine de l’entame de cette article. Plusieurs raisons à cela, il a fallu que j’aille me faire manipuler suite au blocage de mon cou en plus des manipulations que l’on me prodigue déjà sur les pieds et le passage à la maison d’un couple d’amis et de leurs enfants.
Samuel et Johanna sont des amis du Nord et Samuel est surtout un partenaire golfique de longue date. Son passage ici et la proximité d’un golf d’exception (Golf de Pont Royal) étaient des raisons suffisantes pour faire ensemble un parcours ce dimanche matin.
Le temps était de la partie, le soleil brillait et la voiturette, obligatoire dans ma condition, n’attendait que nous alors que le soleil commençait déjà à inonder les fairways et à sécher les greens déjà très roulants sur ce parcours très technique. Nous sommes au mois de février mais une odeur de printemps se fait déjà sentir en Provence.
Je ne vais pas faire l’article sur le parcours, qui pourtant le mériterait, car j’imagine que la plupart de mes lecteurs s’en moquent royalement. 😄
Je vais juste dire que c’est un parcours très technique, très exigeant. On y joue rarement son véritable niveau. Il peut vite énerver les débutants mais satisfera pleinement les connaisseurs en quête de perfection golfique. La vue sur le Luberon est incroyable et le paysage est magnifique, la preuve en image.
Je ne le joue pas souvent, car même en voiturette, la douleur est intense et j’attends des occasions comme celle-ci pour en profiter en agréable compagnie.
Le plaisir a d’ailleurs été à la hauteur de la douleur puisque je me suis blessé au pied sur la deuxième partie du parcours. La peau sous le 1er métatarse du pied droit a craqué et c’est devenu compliqué. Compliqué mais pas impossible car j’ai pu terminer le parcours. Mais comme je l’ai expliqué à mon comparse du jour, il y a certains moments où j’aurais pu pleurer de douleur. Je ne vous joins pas de photos du pied, vous en avez assez eu sur ce site depuis le début de mon accident.
Nous avons ensuite fêté ce parcours autour d’une bonne bière et d’un bon barbecue afin de continuer à profiter du soleil.
Le moral du moment
Ne nous voilons pas la face, c’est compliqué. J’ai beaucoup de mal à voir le positif dans chaque chose, je déprime assez vite, je ne me balade pas le sourire aux lèvres.
Je communique peu.
Je suis censé prendre rendez-vous pour une prochaine opération afin d’améliorer mon état physique mais je n’en ai pas envie. J’en ai assez.
Je ne me sens pas très utile et cette Covid et son couvre feu me font me sentir seul.
Je sais que c’est passager, alors j’attends. J’attends que l’envie revienne.
Heureusement, ce week-end, nous descendons au Lavandou pour profiter des amis, de la plage et du soleil. Les enfants restent à la maison (🤔) et nous profiterons donc de ces moments à 2.
Ça sent la pétanque et le rosé. Mon prochain article n’en sera que plus gai.